Une participation à une fête qui se termine devant le juge | VIVA MÉDIA Skip to main content

Lorsque Ghislain Côté a décidé de souligner la Fête nationale le 24 juin dernier à L’Île-Perrot, il était bien loin de se douter que sa soirée allait lui occasionner un passage à la Cour.

Invité à faire la fête, Ghislain Côté s’est enivré de façon spectaculaire. D’ailleurs, lors de son passage à la cour le vendredi 8 mars, son avocat n’a pas hésité pour dire que l’état de son client au moment des faits peut être comparable à celui des acteurs dans le film « Lendemain de veille ».

« Mon client est sorti de la fête, car il ne se sentait pas bien, dit Me Éric Coulombe. C’est à ce moment que quelqu’un lui a offert de la cocaïne. Toutefois, lorsqu’il a voulu retourner à la fête, il s’est trompé de maison. C’est l’occupant de cette résidence qui a appelé les policiers, car mon client cognait pour entrer. Il croyait qu’il était à la bonne maison, mais ce n’était pas le cas. »

Arrêté par les policiers et formellement accusé de possession de cocaïne, Ghislain Côté a vu son avocat plaider au juge Bertrand St-Arnaud qu’une absolution inconditionnelle était envisageable même si son client en avait bénéficié deux fois par le passé.

« Il est âgé de 28 ans, dit Me Coulombe. Il est rendu à la croisée des chemins. Il compte faire des démarches pour obtenir une licence de la Régie du bâtiment du Québec et soumissionner sur des contrats publics. Avec un casier judiciaire, ça compliquerait les choses. »

Devant la situation et puisque la couronne était favorable à la suggestion, le juge Bertrand St-Arnaud a accepté que Ghislain Côté fasse un don de 400 $ à un organisme communautaire et qu’il bénéficie d’une absolution inconditionnelle.

Par conséquent, il ne dispose d’aucun antécédent judiciaire.

Steve Sauvé

Journaliste

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