Malcom De Carlo prend le chemin du centre de détention. L’homme a été reconnu coupable de possession de pornographie juvénile, d’avoir un accès à de la pornographie juvénile et d’utilisation non autorisée d’un ordinateur.
La juge Marie-Chantal Doucet a imposé une peine de huit mois de détention à Malcom De Carlo, le mercredi 18 septembre au palais de justice de Valleyfield. Celui qui avait confié sa défense à Me Michel Perreault a été arrêté en août 2014 à la suite d’une plainte d’une internaute indiquant que l’accusé avait mis une photo d’elle dénudée sur Facebook.
Lorsque les policiers ont procédé à une fouille chez l’accusé, ils ont découvert 24 photos de pornographie juvénile et 13 vidéos de même nature. « L’enquête démontre que les enfants ont entre 3 mois et 14 ans, précise la juge Doucet. Ça va de la nudité à la pénétration. Votre crime présente une gravité importante. »
Dans le rapport présentenciel remis à la Cour, il est possible d’apprendre que Malcom De Carlo a été évalué par un expert, que son risque de récidive est au même niveau qu’un citoyen sans problème judiciaire, mais, qu’il est attiré par la pornographie juvénile.
Devant la situation, la procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Janie Ferland-Frigon et la défense avaient des suggestions complètement à l’opposée. Me Ferland-Frigon proposait une peine de détention de 12 mois alors que la défense soutenait qu’une peine de 90 jours.
La juge Doucet a finalement fait savoir qu’une peine totale de 9 mois de détention était appropriée compte tenu des circonstances. « J’ajoute à la période de détention, une probation de 3 ans dont les deux premières années se dérouleront avec des suivis. Également, j’ordonne que vous complétiez une thérapie pour les délinquants sexuels. »
En plus de ces conditions, Malcom De Carlo doit fournir un échantillon de son ADN et son nom est désormais inscrit au Registre des délinquants sexuels à perpétuité.