Sébastian Parlea a été condamné, le jeudi 28 novembre au palais de justice de Valleyfield, à une peine de 66 mois de détention en lien avec des crimes à caractère sexuel qu’il a commis auprès d’enfants handicapés.
Sébastian Parlea. (Photothèque)
Agression sexuelle, possession de pornographie juvénile, production de pornographie juvénile, contacts sexuels sur un enfant de moins de 16 ans, d’avoir rendu accessible du matériel sexuellement explicite à un mineur et non-respect de condition, les accusations pour lesquelles l’homme de Rivière-Beaudette a été reconnu coupable sont nombreuses.
Sebastian Parlea a pu compter sur le soutien des membres de sa famille tout le long de son procès. D’ailleurs, sa conjointe était présente lors du prononcé de sa sentence qui fait suite à une suggestion commune présentée par les juristes dans le dossier, soit Me Patrick Cardinal pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales et Me Stephen Slimovitchi en défense.
Des faits à faire glacer le sang
Les faits reprochés à l’homme de 45 ans se sont déroulés entre mars 2016 et novembre 2017. À ce moment, Sebastian Parlea travaillait comme éducateur pour la ressource Répit Le Zéphyr, un organisme de Salaberry-de-Valleyfield qui offre des services aux parents d’enfants atteints de déficience intellectuelle ou de trouble du spectre de l’autisme. Il a profité de l’absence des parents pour se livrer à ses plus bas instincts sur des enfants excessivement vulnérables.
En plus de la période de détention de 66 mois à laquelle est soustrait le temps de détention préventive de 30 mois, Sebastian Parlea doit fournir un échantillon de son ADN, il a l’interdiction formelle du tribunal lors de sa libération, et ce pour les 10 années suivantes, de se trouver dans un parc public ou une zone publique où l’on peut se baigner s’il y a des personnes âgées de moins de quatorze ans ou s’il est raisonnable de s’attendre à ce qu’il y en ait, une garderie, un terrain d’école, un terrain de jeu ou un centre communautaire. De chercher, d’accepter ou de garder un emploi, rémunéré ou non, ou un travail bénévole qui le placerait en relation de confiance ou d’autorité vis-à-vis de personnes âgées de moins de quatorze ans et d’utiliser un ordinateur au sens du paragraphe 342.1(2) dans le but de communiquer avec une personne âgée de moins de quatorze ans.
Le nom de Sebastian Parlea est également inscrit au Registre national des délinquants sexuels à perpétuité.