Lorsqu’un selfie termine en accusation de pornographie juvénile | VIVA MÉDIA Skip to main content

Des campagnes de sensibilisation sont diffusées. Des histoires plus atroces les unes que les autres sont racontées. Mais, le message semble avoir de la difficulté à être entendu. Les photos osées semblent devenir monnaie courante depuis l’apparition des téléphones intelligents. Pourtant, les risques sont très élevés.

En 2015, plus de 200 adolescents ont été accusés de crimes en lien avec de la pornographie juvénile selon la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents. (Photothèque)

Michael 17 ans, a été arrêté par les policiers. Il fait face à une accusation de possession de pornographie juvénile. L’adolescent avait dans son téléphone cellulaire une photographie osée que sa copine de 14 ans lui avait envoyée. En parcourant l’appareil, les policiers ont également découvert d’autres photos. Cette fois, c’est Michael qui s’était improvisé photographe. Sa copine était d’accord pour la session photo mais il est également accusé de production de pornographie juvénile.

Il y a également Vanessa, 26 ans. Elle témoigne à titre de victime. Elle explique des impacts qu’elle a subie lorsque son ancien copain a envoyé des photos d’elle en petite tenue à tous ses contacts Facebook. Le type est accusé de publication non consensuelle d’une image intime.

Ces deux histoires sont fictives. Mais, des scénarios du genre sont chose courante dans les palais de justice.

En 2015, plus de 200 adolescents ont été accusés de crimes en lien avec de la pornographie juvénile selon la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.

Accusations graves

Bien que les procédures judiciaires pour les accusés d’âge mineur et les adultes sont similaires, les sentences imposées ne sont pas les mêmes. Il est possible d’apprendre que les sentences imposées à un mineur pour ce genre de délit vont de l’absolution à l’amende, en passant par les travaux communautaires et une période de probation. La peine de détention en centre jeunesse n’est toutefois pas à exclure. C’est le juge qui aura à déterminer la peine appropriée.

Lorsque l’accusé est aussi la victime

Une personne mineure peut également faire face à une accusation de production et de distribution de pornographie juvénile en prenant une photo d’elle-même et en la partageant.

Steve Sauvé

Journaliste

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