C’est par visio-comparution que Fabio Puglisi, a été formellement accusé le vendredi 16 février au palais de justice de Valleyfield de deux meurtres au second degré, une tentative de meurtre et de voies de fait grave. À la demande de son avocat, Me Alexandre Dubé, Fabio Puglisi sera soumis à une évaluation sur ses aptitudes à comparaitre à Institut de psychiatrie légale Philippe-Pinel.
L’homme de 44 ans paraissait détaché des accusations. Alors qu’il est accusé entre autres du meurtre de sa mère, Fabio Puglisi a tenu des propos incohérents. « Ce n’est pas ma famille ça. Sur cette terre mes grands-parents sont mes parents. Je vais tout nettoyer lorsque je serai chez nous. »
(Photothèque)
Inévitablement, les propos de l’accusé amènent certaines interrogations. Il possède des antécédents en lien avec sa santé mentale. En 2011, il a été hospitalisé pendant quelques semaines pour un épisode de paranoïa. D’ailleurs, pendant son délire, il avait agressé un automobiliste et a été évalué comme étant non responsable en raison de problème de santé mentale. Également, cette fois en 2020, il a été jugé non criminellement responsable de ses actes lors d’une évaluation de la Commission d’examen des troubles mentaux en lien avec une accusation de fraude.
En novembre 2023, Fabio Puglisi a été arrêté après avoir présumément agressé une dame qui marchait à proximité de sa résidence. Libéré sous promesse de comparaitre, Publisi s’est présenté au palais de justice de Valleyfield la semaine dernière et il aurait retenu l’attention des constables en raison de son comportement.
« Il parlait de Dieu, mentionne une employée du palais de justice. Il était incohérent et les agents l’avaient à l’œil. »
La cause de Fabio Puglisi reviendra devant la Cour le jeudi 22 février.