L’ancien entraîneur de balle molle féminine accusé de crime sexuel doit attendre la décision du juge | VIVA MÉDIA Skip to main content

Le 7 novembre dernier, le juge Bertrand Saint-Arnaud avait indiqué qu’il ferait connaitre sa décision dans le dossier de Stéphane Giguère, cet ancien entraîneur de balle molle, qui fait face à plusieurs accusations de nature sexuelle, le jeudi 31 janvier. Cependant, le magistrat mentionne qu’il n’a pas été capable de compléter sa décision et qu’il reportait le tout au vendredi 15 février.

Me Anne-Marie Tremblay, fait savoir que l’accusé n’est plus impliqué dans une organisation sportive et que le Code criminel prévoit une peine minimale d’un an de détention s’il est reconnu coupable. (Photo Facebook)

Les deux juristes dans le dossier et l’accusé sont entrés à 9 h 30 dans la salle 8 du palais de justice de Valleyfield. Toutefois, ils sont ressortis peu après puisque le juge Saint-Arnaud a reporté sa décision de deux semaines.

Les faits

Les faits reprochés au résident de Saint-Zotique se seraient déroulés en 2015. Au terme d’un procès, la défense et la couronne ont fait des suggestions totalement à l’opposé. Me Benoit a insisté pour dire que son client n’a reconnu aucun des faits reprochés. Qu’il est plutôt la victime dans cette histoire. « Il y a plusieurs contradictions dans les versions données par les gens qui sont venus à la barre, explique Me Benoit. Étrangement, une victime assure qu’elle a effacé les conversations entre elle et mon client et son père a réussi à retrouver les messages, mais pas les photos. De plus, mon client a deux signes distinctifs sur les organes génitaux et la présumée victime n’était même pas capable de le confirmer. »

Pour sa part, Me Tremblay s’est montrée catégorique. Stéphane Giguère doit être reconnu coupable. « Ce qu’il est venu dire à la barre c’est une version qui est fabriquée de toute pièce, dit-elle à l’endroit du juge St-Arnaud. C’est possible que la victime ait oublié certains détails. Les faits se sont déroulés il y a quatre ans. »

Les présumées victimes étaient mineures

Les accusations envers Stéphane Giguère sont graves. Il est question de trois chefs d’accusation d’exploitation sexuelle, deux accusations de corruption d’enfants, une accusation de corruption des mœurs, une accusation de voies de fait et une accusation de possession de stupéfiants en vue d’en faire le trafic.

Lors de son arrestation en 2015, Stéphane Giguère a été dans l’obligation de déposer 1500 $ pour retrouver sa liberté.

Steve Sauvé

Journaliste

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