Une plainte judiciaire envers le maire de Saint-Lazare, Robert Grimaudo, a été assermentée le jeudi 3 juin au palais de justice de Valleyfield.
Selon la dénonciation, il est reproché au premier magistrat d’avoir entre le 31 août 2020 et le 16 septembre 2020, à Vaudreuil-Dorion et à Saint-Lazare, d’avoir frauduleusement eu en sa possession ou utilisé un mot de passe d’ordinateur qui permettrait la perpétration de l’une ou l’autre des infractions prévues aux articles 342.1(1B-C-D) du Code criminel.
Toujours à ces dates, il est reproché à Robert Grimaudo d’avoir commis un méfait à l’égard de données informatiques, soit en détruisant ou modifiant des données informatiques, commettant ainsi l’infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.
Il est important de spécifier que la procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Marie-Ève Côté précise que les accusations qui seront déposées envers M. Grimaudo ne sont pas directement reliées à ses fonctions de maire.
D’ailleurs, alors qu’un site internet prétend que M. Grimaudo est attendu le 16 juillet au palais de justice, la réalité est tout autre. Il ne faut pas connaitre les procédures juridiques et encore moins avoir tenté de communiquer avec les représentants de la Couronne pour affirmer que l’accusé sera présent au palais de justice le 16 juillet.
« Après étude du dossier, l’accusé est qualifié pour le Programme de mesures de rechange. Ce programme donne, aux adultes accusés de certaines infractions criminelles, la possibilité d’assumer la responsabilité de leurs actes et de régler le conflit qui les oppose à la justice autrement qu’en étant assujettis aux procédures judiciaires usuelles prévues par le Code criminel », précise Me Côté.
Advenant que Robert Grimaudo reconnaisse sa responsabilité, il sera rencontré par un intervenant et une mesure de rechange sera alors proposée. Lorsque cette dernière sera complétée avec succès, les accusations seront automatiquement rejetées.
Notons finalement que Robert Grimaudo a confié sa défense à Me Martin Parise.