La Cour autorise un remboursement sur 625 ans | VIVA MÉDIA Skip to main content

Victime de brûlures graves aux cuisses, à la suite de traitements d’épilation au laser, Anne-Marie Thibault déplore qu’un juge ait accordé à l’esthéticienne Cristel Savage de Les Coteaux, la permission de payer le dédommagement imposé par la Cour, 7500 $, à raison d’un dollar par mois.

« Après avoir constaté certains manques de la part de la « professionnelle » qui avait causé mes blessures, je me suis alors vu dans l’obligation de déposer une plainte et j’ai gagné ma cause aux petites créances pour la totalité du montant que je demandais, explique Mme Thibault. Le jugement est béton, le dossier démontre haut la main que la défenderesse est fautive. »

Alors qu’elle croyait que le dossier était maintenant réglé, Anne-Marie Thibault a vu la situation prendre une tournure particulière. « 30 jours ont passé après que la décision soit rendue je ne reçois rien. L’entente n’est donc pas respectée. Après prise de contact avec la défenderesse s’en suit une panoplie d’ententes amiables et de rendez-vous non respectés de la part de cette dernière. Alors que je m’apprête à engager un huissier pour récupérer mon dû, j’apprends qu’elle a pris une entente de paiements avec la Cour. Entente qu’elle ne respecte pas et qu’elle modifie allègrement, quand bon lui semble. »

Lorsqu’elle fait allusion à l’entente, Anne-Marie Thibault assure que celle-ci n’a aucun sens. « Les détails de cette entente de paiements sont cautionnés par notre système de justice. Institut Cristel Savage, située à Les Coteaux s’est fait accorder le privilège de pouvoir me payer uniquement 1$ par mois, le tout cautionné et autorisé par les petites créances, je le répète! Rappelons-nous que Mme me doit 7500$ et qu’on lui accorde la permission de me rembourser uniquement à raison de 12$ par année! C’est aberrant! Pendant ce temps, on me brime dans mes propres droits, soit entre autres celui de faire saisir quelques-uns de ses biens afin de me rembourser. En plus, elle en profite pour liquider ses biens saisissables. Elle a mis diverses publications sur les réseaux sociaux. »

Mme Thibault assure qu’elle s’est informée auprès de la Cour. « On me mentionne que la situation est regrettable, mais qu’il n’y a rien que je puisse y faire, et ce, après m’avoir affirmé reconnaître que le « système est mal fait. Bref, je me questionne sur l’efficacité de ce système, qui semble beaucoup plus accommoder les coupables que des victimes. Je n’invente rien je sais, mais ne trouvez-vous pas qu’il est temps que ça cesse? Dans mon cas, Cristel Savage offre encore des services d’esthétiques. À 250 $ la session d’épilation, il est évident qu’elle ne déclare pas tous ses revenus. »

Steve Sauvé

Journaliste

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