Le juge Bertrand St-Arnaud a refusé de remettre James Hilton en liberté. Le membre de la célèbre famille de boxeurs prend le chemin du centre de détention pour la suite de la procédure judiciaire.
Le juge Bertrand St-Arnaud a fait connaitre sa décision le 9 septembre au palais de justice de Valleyfield. Hilton, qui a confié sa défense à Me Robert Poirier fait face à de multiples chefs d’accusation en lien avec de la violence conjugale.
L’avocat de l’accusé, qui est âgé de 47 ans, a demandé au magistrat d’émettre une ordonnance de non-publication en ce qui concerne les faits reprochés à son client. James Hilton, mieux connu sous le nom de Jimmy Hilton possède déjà plusieurs antécédents judiciaires. Ses premières condamnations remontent à la fin des années 80.
Pendant l’enquête, James Hilton a fait savoir qu’il souhaitait intégrer un centre de désintoxication afin de régler un problème de consommation d’alcool. Cependant, le juge St-Arnaud insiste sur le fait que la semaine précédente son arrestation, que l’accusé avait confié à son agent de probation qu’il n’avait pas de problème d’alcool puisqu’il était sobre depuis 10 mois.
« Vous avez une instabilité résidentielle, dit le juge. Également, vous avez plusieurs manquements à vos dates de Cour. Je crois que la détention est nécessaire. La probabilité que vous vous commettiez d’autres bris de conditions est importante. »
Le juge St-Arnaud a conclu en soulignant qu’une thérapie pourrait être envisageable vers janvier si James Hilton décidait de régler ses dossiers prochainement.
La cause revient devant le tribunal le lundi 7 octobre.