Accusée de deux chefs d’accusation en lien avec la fabrication de faux documents, Mélissa Cuillerier fera connaitre ses intentions à la Cour le 9 septembre à savoir si elle souhaite avoir un procès ou si elle plaidera coupable.
C’est le 9 septembre prochain que la cause de Mélissa Cuillerier revient devant la Cour.(Facebook)
Les faits reprochés à l’infirmière auxiliaire de Salaberry-de-Valleyfield font suite à une enquête effectuée par l’Unité permanente anticorruption. Cette commissaire est un corps de police spécialisé dont la mission est d’assurer, pour l’État, la coordination des actions de prévention et de lutte contre la corruption dans le secteur public. Sur l’acte d’accusation, il est reproché à Mélissa Cuillerier d’avoir entre le 24 juillet 2021 et le 23 novembre 2021 à Pincourt d’avoir frauduleusement, directement ou indirectement obtenu des services d’ordinateur et d’avoir entre les mêmes dates, fait des faux documents, soit des profils vaccinaux les sachant faux avec l’intention d’engager le Gouvernement du Québec, en lieu faisant croire que ces documents étaient authentiques.
La cause de Mélissa Cuillerier, qui a confié sa défense à Me Alexis Brisson-Pilotte du cabinet de Me Martin Pilotte, était de passage devant la Cour le 9 juin dernier. Toutefois, la cause a été reportée au 9 septembre pour position.
Une recherche effectuée sur le site de l’Ordre des infirmières du Québec permet de constater que l’accusée dispose encore d’une licence active et qu’elle est à l’emploi d’une agence de placement. Toutefois, bien que son statut soit encore actif auprès de l’ordre, il n’est pas à exclure qu’elle puisse avoir été suspendue de ses fonctions par son employeur le temps de la procédure judiciaire.