L’avenir de Julien Ségaux, 21 ans, est désormais entre les mains du juge. Le jeune homme de Saint-Lazare a plaidé coupable, le mercredi 31 juillet, à une accusation de conduite avec les facultés affaiblies ayant causé la mort.
L’histoire a de quoi faire réfléchir. En décembre 2021, Julien Ségaux et son ami, Noah Leewis Mercier, jouent à des jeux vidéo et boivent de l’alcool au domicile de Ségaux. Cependant, malgré son état d’ébriété, l’accusé prend l’auto de sa mère pour aller se balader. Minimalement, un témoin confirme avoir vu une voiture circuler à très haute vitesse sur le boul des Sources à Pointe-Claire. Peu après, une perte de contrôle est survenue et la voiture a chuté de plusieurs mètres. Niah Leewis Mercier est resté prisonnier de l’amas de ferraille alors que Julien Ségaux a été éjecté. L’utilisation des pinces de désincarcération a été nécessaire pour extirper la victime qui a rendu son dernier souffle 3 jours après l’événement. Selon la preuve, l’accusé avait un taux d’alcool dans le sang de 139 mg/100 ml, soit pratiquement le double de la limite permise. Toutefois, notons qu’en raison de son âge, Julien Ségaux était soumis à une tolérance zéro.
Aucun souvenir
En raison des blessures subies lors de l’accident, l’accusé qui a enregistré un plaidoyer de culpabilité n’a aucun souvenir de cette soirée dans laquelle son ami a subi des blessures qui se sont avérées fatales. Pour sa part, Julien Ségaux a été dans le coma plusieurs jours et les médecins ont diagnostiqué un trauma crânien cérébral sévère. D’ailleurs il vivra le restant de ses jours avec des séquelles importantes.
Bien que l’événement se soit déroulé à Pointe-Claire, elle avait retenu une attention particulière dans la région, plus spécifiquement dans le comté de Soulanges puisque la victime s’est avérée être le beau-fils de la députée Maryline Picard.
La cause de Julien Ségaux revient devant la Cour le mois prochain pour ce qui pourrait s’avérer être les représentations sur sentence.
