Eric Flynn a reconnu sa culpabilité le mardi 30 juillet à un chef d’accusation amandé de conduite dangereuse en lien avec un événement survenu à L’Île-Perrot le 29 janvier dernier.
Éric Flynn a avoué qu’il conduisait parfois, et ce même si son ophtalmologiste lui avait interdit puisque le diabète a maintenant atteint sa vision. (Photothèque)
Éric Flynn a soutenu qu’il ne s’était pas rendu compte qu’il avait heurté un piéton, mais compte tenu des preuves (vidéo et traces de doigts sur son capot) il a indiqué au juge Bertrand St-Arnaud qu’il souhaitait plaider coupable.
Le récit des faits, exposé par Me Cynthia Perreault, procureure au Directeur des poursuites criminelles et pénales, est particulier. Alors qu’il était sous le coup d’une restriction médicale de conduire son véhicule en raison de la détérioration de sa vision, Éric Flynn a tout de même pris place derrière le volant.
« Il a indiqué aux policiers qu’il croyait avoir heurté le trottoir, explique Me Perreault au juge St-Arnaud. Il a également avoué qu’il conduisait parfois, et ce même si son ophtalmologiste lui avait interdit puisque le diabète a maintenant atteint sa vision. »
Une déclaration de la victime a été déposée. Il a donc été possible d’apprendre que l’homme heurté s’en est sorti qu’avec des blessures superficielles.
Puisqu’Éric Flynn n’a pas d’antécédent judiciaire, les juristes impliqués dans le dossier ont fait la demande pour la confection d’un rapport présentenciel afin que le juge puisse avoir un portrait détaillé de celui qui a confié sa défense à Me Constantin Kyriakidis.
La cause revient devant la Cour le mercredi 16 octobre. La poursuite a déjà indiqué qu’elle entend proposer une période de détention.
