La juge Marie-Chantal Doucet a ordonné la confection d’un rapport présentenciel, à la suite du plaidoyer de culpabilité d’une dame en lien avec des accusations de fraudes et de faux documents. Dans les cas de fraude, le Code criminel est très strict lorsque celle-ci est à l’égard d’un employeur par un employé.
Photo : Steve Sauvé
Lors de sa comparution au palais de justice de Valleyfield, le mardi 19 février, Nancy Leroux, 43 ans, a reconnu avoir fraudé son employeur.
Le récapitulatif des faits reprochés par la procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Janine Ferland-Frigon, a été confirmé par Nancy Leroux. « Elle avait un poste qui lui permettait certaines transactions. Elle déposait ses chèques de paie en double. De plus, lorsqu’elle a quitté son emploi en octobre, elle a mis la main sur un carnet de chèques et elle a déposé des sommes en imitant la signature de la personne autorisée à le faire », indique à la juge Me Ferland-Frigon.
Cette supercherie a permis à la fraudeuse de mettre la main sur la somme de ses 6684,36 $.
Ce n’est pas les seules accusations dont s’est reconnue coupable la dame qui n’avait jusqu’ici aucun antécédent judiciaire.
Nancy Leroux s’est liée d’amitié avec une collègue de travail qui a été présenté à la Cour comme une femme très vulnérable. Cette dernière a accepté d’acheter du mobilier pour Nancy Leroux, sous promesse d’être remboursée. Toutefois, la victime n’a jamais revu son argent. Lorsqu’elle s’est faite plus insistante, l’accusée a déclaré faillite.
Les deux parties (poursuite et défense) ont demandé la confection d’un rapport présentenciel afin d’avoir un portrait détaillé de Nancy Leroux.
La cause revient devant la Cour le jeudi 25 avril pour le dépôt du rapport ainsi que les représentations sur sentence.
