Anick Leroux, 37 ans, a reconnu été condamné à une sentence suspendue avec une probation de deux ans avec des suivis le jeudi 3 février au palais de justice de Valleyfield. La résidente de Vaudreuil-Soulanges a reconnu sa culpabilité à une infraction de vol de plus de 5000 $.
Anick Leroux a reconnu sa culpabilité à une accusation de vol. (Photothèque)
C’est à la suite d’une suggestion commune, que le juge Marc-Antoine Carette a prononcé à sentence. Les accusations déposées envers Anick Leroux étaient sérieuses. Il faut comprendre que la dame a profité de sa position de commis comptable dans un cabinet d’avocat pour faire plusieurs transferts bancaires dans son compte personnel.
Le subterfuge d’Anick Leroux a été découvert lorsqu’elle a quitté son emploi. La personne embauchée pour la remplacer s’est aperçue que le livre de comptabilité avait été trafiqué. Selon une source, il est question d’une somme totale minimum de 10 000 $.
Le responsable du cabinet a tenté à plusieurs reprises de contacter Anick Leroux afin d’obtenir des éclaircissements sur la comptabilité, et ce, même si elle ne travaillait plus là. Or, la dame de 37 ans avait continuellement des excuses afin de ne pas être disponible pour répondre aux questions. Devant la situation, une plainte a été déposée à la Sûreté du Québec.
Dans le rapport présentenciel qui a été confectionné afin de permettre au tribunal d’avoir un portrait détaillé de la coupable de vol, cette dernière indique ne plus vouloir travailler dans le domaine de la comptabilité.
En plus de la sentence suspendue et de la période de probation, Anick Leroux doit effectuer 240 heures de travaux compensatoires, elle doit suivre toutes les recommandations de son agent sur d’éventuelles thérapies pour des problèmes de gestion monétaire et il lui est formellement interdit d’occuper un emploi qui la placerait dans une situation d’autorité ou de confiance vis à vie la gestion d’argent.
Petites créances
Auparavant, la victime d’Anick Leroux a déposé une plainte à la Cour des petites créances. La victime a eu gain de cause même si Anick Leroux a tenté de contester. À la suite du jugement rendu, l’accusée n’a effectué aucun remboursement. La victime n’a eu d’autre choix que de procéder à une saisie.
