Condamné à 6 mois de détention le jeudi 31 janvier, Éric Ledoux reste fort bien d’être libéré dans les prochains jours.
(Photo Steve Sauvé)
La juge Marie-Chantal Doucet a entériné la suggestion commune des avocats dans le dossier du trafiquant de stupéfiants Éric Ledoux, le jeudi 31 janvier en salle 1 du palais de justice de Valleyfield. Cendant, la magistrate a tenu à dire qu’elle trouvait la suggestion excessivement clémente, mais, pas déraisonnable.
Lors de l’arrestation de l’homme de 41 ans, le vendredi 2 novembre, il était en possession de 31 comprimés de méthamphétamine et de 54 grammes de cocaïne. Ce qui est particulier dans le cas d’Éric Ledoux c’est que le temps passé en détention préventive cumule 4 mois et 2 semaines. Par conséquent, il sera admissible à une libération conditionnelle dans les prochains jours.
Pour la juge Doucet, il est évident que le fait que le trafic de stupéfiants s’est déroulé à la vue des trois enfants du trafiquant et de sa conjointe, qui fait également face à des accusations criminelles et qui sera jugée dans les prochaines semaines. Cependant, la présumée trafiquante pourrait recevoir une peine plus importante puisqu’il semblerait, selon la Cour, que son implication dans la vente de stupéfiant , soit supérieure. « Aimeriez-vous que quelqu’un vende des stupéfiants à vos enfants, questionne la juge à l’accusé. J’espère sincèrement que vous avez compris. »
En plus de la période de détention, Éric Ledoux devra respecter une période de probation de 2 ans avec des suivis et il lui est formellement interdit de communiquer de quelque façon que ce soit avec des gens qui vendent des stupéfiants. « Si vous êtes sérieux, vous respecterez vos conditions », précise la juge.