Au début du mois de novembre, la Ville de Pincourt a procédé au retrait d’un arrêt-stop sur le Boulevard Cardinal-Léger.
Cet arrêt était situé sur le boulevard depuis plus de 40 ans. Faisant la connexion entre trois écoles primaires ainsi que des parcs, la traverse piétonnière se trouvant à cet arrêt est très achalandée. Selon la Ville, le Ministère des Transport a signifié qu’il s’agissait d’une signalisation illégale puisque celle-ci ne se trouvait pas à une intersection.
Ce que les citoyens déplorent, c’est que la sécurité des piétonniers soit mise en danger. « C’est un milieu très passant, il y a plusieurs écoles qui entourent cet arrêt, c’est dangereux pour les piétons », raconte Monsieur Pierre Giasson.
De son côté, la Ville de Pincourt affirme que la sécurité des passants demeure la même, et qu’elle est leur priorité. « Il s’agit du même niveau de sécurité, arrêt ou non. Il n’y a pas plus de danger qu’il y en avait avant. La traverse est bien identifiée, les clignotants jaunes sont plus hauts et plus visibles que celles des autres villes. Il y a même un bouton poussoir lorsqu’un individu désire traverser », explique Madame Vicky Sauvé, chef de division des communications de la Ville de Pincourt.
À ce niveau du boulevard, la limite de vitesse est de 30 km/h. Cependant, les citoyens confirment que les automobilistes ne respectent pas toujours cette loi, et c’est ce qui inquiète. « Il faut que les automobilistes respectent le code de la sécurité routière, c’est pour cette raison qu’il y a toujours une présence policière dans ces environs. Les policiers sont là pour donner des contraventions à ceux qui ne la respectent pas », ajoute Madame Sauvé.
Monsieur Giasson a d’ailleurs confirmé avoir fait signer une pétition aux habitants environnants et avoir amassé une cinquantaine de noms, dans le but de faire changer cette décision. D’autre part, la Ville souligne que cette dernière a été prise en collaboration avec la Sûreté du Québec (SQ), le service des incendies de Pincourt ainsi que le Ministère des Transports du Québec (MTQ).
« Nous avons fait une étude qui a duré près d’un an. J’ai, en ma possession, un cartable de deux pouces d’épaisseur sur le sujet. Ce n’est pas une décision que nous avons prise sur le coin d’un comptoir. Nous avons étudié le cas bien comme il faut pour être au-delà des normes gouvernementales », fait comprendre Vicky Sauvé.