À peine arrivé sur les prémices du Gannaiden (le jardin d’Éden), il était difficile de ne pas se laisser éprendre par la splendeur de la nature qui revêtait ses plus beaux attraits. Il s’agit en effet d’une réelle oasis où se côtoient harmonieusement les jardins, la culture et la sculpture.
(Photo Nicola Di Narzo)
(Photo Nicola Di Narzo)
(Photo Nicola Di Narzo)
(Photo Nicola Di Narzo)
(Photo Nicola Di Narzo)
Elaine Steinberg et son époux, Marcel Braitstein, sont de vrais artistes qui ont fait de cet endroit un canevas leur permettant d’exprimer leur art de façon naturelle autant que sculpturale tout en laissant la nature dicter le pas.
M. Braitstein est un artiste/sculpteur connu au Québec et à l’international et ses œuvres sont connues non seulement dans la région, mais un peu partout au Canada. Survivant de l’holocauste, il arrive au Canada très jeune et cherche à faire sa place malgré les limites imposées par son appartenance à la communauté juive.
Après avoir fait des études au Québec, il présentera une exposition à Montréal lors de laquelle il vendra une œuvre au prix de 500 $ et prendra cet argent pour se rendre au Mexique afin d’y faire d’autres études. Au fil du temps, il se fera connaître au sein de la communauté artistique et des critiques positives seront pour lui une planche de lancement. Artiste de renommée et enseignant de l’UQAM à la retraite, il profite maintenant de ses années paisibles afin de compléter le jardin d’Éden par ses œuvres parsemées ici et là dans la nature autant cultivée que semi-sauvage.
Son Épouse, elle-même artiste avec un arrière-fond d’agricultrice, s’occupe du jardin. Elle le cultive autant que le laisse la cultiver. Elle y découvre les merveilles de la nature qu’elle façonne de ses mains d’artiste.
Elaine cultive autant les plantes que les principes et l’harmonie. De son style bohème, elle inspire la liberté autant que le respect et le calme. Son jardin semble l’avoir façonné autant qu’elle a pu le faire et elle l’utilise désormais afin d’émerveiller et interpeller les étudiants qui viennent pour des visites organisées. Tout dans son art est une leçon profonde de cohabitation, d’harmonie, de respect, d’écoute et de suggestion.
Les deux artistes, toujours aussi amoureux que rêveurs, veulent en faire un espace public où désormais il sera possible pour les gens de profiter de cet espace qui témoigne de l’harmonie des origines.
Pour l’instant, des événements et des visites y sont organisés, et qui sait si un jour Gannaiden sera un endroit de prédilection où les gens pourront profiter de la nature et de son expression artistique.
Pour plus d’information consulter le www.gannaiden.org
