Le mardi 26 janvier dernier, les enseignantes et enseignants du Syndicat de l’enseignement de la région de Vaudreuil (SERV-CSQ) se sont prononcés en faveur d’un mandat de grève.
Crédit photo : SERV-CSQ
Selon le SERV-CSQ, le mandat peut aller jusqu’à cinq jours, si le gouvernement n’injecte pas des sommes additionnelles. De plus, le syndicat demande au gouvernement qu’il envoie un message clair aux négociateurs patronaux d’accepter certaines solutions proposées par les enseignantes et enseignants pour améliorer leurs conditions de travail.
« Les membres nous disent clairement qu’ils sont exaspérés de la situation qui prévaut et qu’ils veulent que ça bouge aux tables de négociation, a déclaré madame Véronique Lefebvre, présidente du SERV-CSQ. C’est le gouvernement qui voulait négocier en temps de pandémie, alors qu’il le fait et qu’il entende bien le message : les enseignantes et enseignants ne signeront pas la convention collective à rabais comme le gouvernement le propose. La situation en éducation était déjà difficile avant la pandémie, et les besoins sont encore plus criants qu’avant, surtout dans le contexte de pénurie de personnel que l’on connait. On doit avoir de meilleures conditions de travail pour faire réussir nos élèves, attirer une relève et garder nos enseignants en poste. »
Mme Lefebvre souligne que la population ne doit pas en vouloir aux enseignantes et enseignants s’ils déclenchent une grève, car le seul responsable de ce moyen de pression, c’est le gouvernement. Celui-ci ne respecte pas ses promesses et la motion unanime à l’Assemblée nationale d’améliorer les conditions d’exercices de la profession et d’éliminer les six premiers échelons salariaux.
Le syndicat rappelle que le personnel enseignant réclame moins d’élèves par classe, l’ajout de classes spécialisées, plus de services aux élèves en difficulté. Il exige aussi un allègement de la tâche, de meilleurs salaires et un meilleur soutien pour les enseignants en début de carrière.