Un cégep bilingue à Vaudreuil-Dorion dès l’an prochain | VIVA MÉDIA Skip to main content

Selon Le Devoir, un projet de cégep bilingue serait à l’étude dans Vaudreuil-Dorion. Le dossier serait suffisamment avancé pour que son ouverture soit prévue pour 2021.

Alors que certains se réjouissent de la possibilité d’étudier en anglais dans Vaudreuil-Soulanges, (Photothèque)

Le campus accueillerait près de 1000 étudiants et serait parrainé par le Collège de Valleyfield, le Collège Gérard-Godin et le cégep John-Abbott. L’établissement post-secondaire qui verrait le jour dans la MRC de Vaudreuil-Soulanges répondrait à un besoin au niveau de la formation.

Toujours selon l’article publié par Le Devoir, le campus proposerait des programmes techniques et préuniversitaires en français et en anglais. Cependant, aucun diplôme ne serait bilingue puisque les étudiants étudieraient soit en français ou soit en anglais.

Bien que la langue première au Québec soit le français, il est important de préciser que 65 % des résidents de Vaudreuil-Dorion sont bilingues. Ce qui représente plus de 22 % du taux de bilinguisme pour l’ensemble des Québécois.

L’établissement serait situé à Vaudreuil-Dorion, là où le bassin d’anglophones est plus élevé. Le coût de construction du campus de Vaudreuil-Dorion serait de 15 M$. Pour ce qui est du budget de fonctionnement, il serait de l’ordre de 6 M$ annuellement.

Des gens inquiets pour la langue française

Alors que certains se réjouissent de la possibilité d’étudier en anglais dans Vaudreuil-Soulanges, d’autres se disent inquiets. C’est le cas du chercheur indépendant Frédéric Lacroix. L’homme qui a accordé une entrevue au Devoir dit s’inquiéter de cette volonté d’élargir l’accès aux études collégiales en anglais dans une région qui s’anglicise et où le français est en recul accéléré.

« Après l’approbation de nouveaux DEC bilingues en décembre 2019 par le Ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur, l’approbation éventuelle d’un nouveau cégep public bilingue constituera, s’il se produit, également un triste précédent », indique Frédéric Lacroix dans une analyse qu’il a fait parvenir au Devoir et à L’aut’journal.

Steve Sauvé

Journaliste

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