En cette fin d’année qui approche à grands pas, les élèves de la Cité-des-Jeunes peuvent être parfois un peu plus stressés devant la pile d’examens à affronter. Afin de les détendre un peu, la professeure d’art dramatique du secondaire 3, Mélissa Ferretti, leur a donné la chance de concevoir des mandalas, une œuvre collective d’art plastique, à l’aide de l’atelier Passeurs de rêves.
Pour l’occasion, les jeunes ont pu sortir de leur zone de confort afin de pratiquer une activité reliée à l’art plastique au lieu de faire du théâtre sur le thème bien précis du Jour de la Terre du 22 avril.
Les élèves étaient amenés, à l’aide des conseils de l’artiste et instigatrice de l’atelier, Martine Lamarre, à réaliser une œuvre circulaire qui sera affichée dans l’un des pavillons de l’école secondaire.
Ces ateliers sont d’ailleurs particulièrement mis sur pied pour les élèves de secondaire 3 d’un peu partout au Québec. Il existe plusieurs types d’activités, et celui donné par Martine Lamarre se nomme un, deux, trois, mandala!
« Trois groupes de dix élèves ont fabriqué un mandala en lien avec le Jour de la Terre. Une équipe effectue un mandala sur l’air, une autre sur l’eau et la dernière sur le feu », a expliqué d’entrée de jeu Mme Lamarre.
Les adolescents avaient trois ateliers d’une heure et quart pour réaliser leur toile. Bien contents de leur réalisation, ces derniers ont aimé faire autre chose que de jouer la comédie.
« On vient de terminer la réalisation d’une longue pièce de théâtre, donc ça fait du bien de pouvoir explorer l’imagination sur une autre forme. On a une ambiance beaucoup plus calme ici », a exprimé Léa.
Son équipe travaillait justement sur l’air, où l’on pouvait observer un ciel bleu éclatant dégradant sur plusieurs teintes, du jour vers la nuit.
L’autre équipe, se concentrant sur l’élément de l’eau, a mis en lien plusieurs artefacts reliés aux fonds marins, passant des algues aux animaux, tout en y ajoutant même au passage une note militante sur l’enjeu de l’environnement, bien important pour leur génération.
Plusieurs plastiques ont été placés afin d’exprimer cette triste réalité de la pollution des fonds marins.
L’équipe du feu, pour leur part, a mis en place une toile exprimant le cycle du feu en illustrant plusieurs éléments, tel qu’un coucher de soleil.
« Je leur ai apporté des magazines du National Geographic lors de la première classe et les jeunes se sont régalés à découper plusieurs éléments de la nature. Ils avaient l’embarras du choix », a exprimé Mme Lamarre, fière de son coup.
La professeure, Mélissa Ferretti, a ajouté que le groupe, avec concentration en art dramatique, se suit depuis maintenant trois ans et que ces activités favorisent la coopération et le renforcement des liens.
Le programme est subventionné par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Il est en lien avec le programme Culture pour tous, un OSBL ayant pour objectif de faire reconnaître les arts et la culture comme facteurs essentiels d’épanouissement.