Le 28 janvier dernier, le président de la FPSS-CSQ, Éric Pronovost, est venu à la rencontre de ses membres du Syndicat du personnel de soutien des Trois-Lacs (SPSTL) afin de leur faire connaître l’avancement des négociations des conventions collectives. Rappelons que celles-ci se terminent le 31 mars prochain.
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Ce que la Fédération revendique, ce sont de meilleures conditions de travail et salariales. Selon le président, 70% des membres de la Fédération vivent de précarité. Les emplois donnés offrent peur d’heures, soit 25 heures par semaine, tandis que la charge de travail ne cesse d’augmenter.
Toujours selon le président, seulement un retraité sur trois est remplacé après leur départ. À cet effet, le personnel de soutien scolaire est en épuisement de travail étant donné qu’ils doivent supporter plus de tâches, toujours en peu d’heures.
La Fédération du personnel de soutien scolaire est le seul regroupement au Québec représentant exclusivement du personnel de soutien scolaire. Elle est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et représente 81 catégories d’emploi réparties en 24 commissions scolaires et 19 syndicats affiliés. Au total, elle compte près de 30 000 membres.
« Le Ministre Roberge ne valorise pas le personnel de soutien. Il ne parle que des professeurs. Imaginez une école sans secrétaire, sans service de garde, sans chauffeur d’autobus par exemple. La vie des parents et des étudiants serait complètement différente! De plus, on ne cesse de parler de pénurie d’enseignants, mais le personnel de soutien fait partie de la solution! », explique le président de la FPSS-CSQ, Éric Pronovost.
« Il est temps que le gouvernement reconnaissance l’importance du personnel de soutien scolaire et cette reconnaissance passe par un salaire approprié et des conditions de travail descentes. Dans ce contexte, les propositions actuelles du gouvernement sont insultantes. Avec nos demandes salariales nous innovons en proposant une hausse en dollars et non en %. Il s’agit d’une première, toute centrale confondue. Une hausse en $ aurait plus d’impact pour nos membres qu’un %. Or, le gouvernement ignore totalement notre demande. En plus, il pousse l’insulte en nous offrant une hausse de 7% sur 5 ans alors que le coût augmente d’environ 2,2% par année. On force l’appauvrissement du PSS », a-t-il ajouté.
En terminant, Monsieur Pronovost en a profité pour lancer un message clair au Ministre Roberge.
« Précarité des emplois, horaires brisés, sous-traitance. Les conditions de travail du PSS sont rendues inacceptables. Le gouvernement doit proposer des solutions concrètes, alors qu’il a lui-même déclaré publiquement que l’éducation est une priorité. Dois-je vraiment lui rappeler que l’éducation c’est aussi NOUS! Le message est lancé pour le personnel de soutien scolaire. Il est temps que ça change maintenant! »