En vue d’une potentielle deuxième vague de la COVID-19, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a dévoilé aujourd’hui le système d’alertes et d’interventions régionales développé par la Santé publique qui précisera, pour chacune des régions du Québec, les mesures additionnelles à déployer pour assurer la santé et la sécurité des Québécois au cours des prochains mois, au besoin.
Ainsi, s’il devient nécessaire d’intervenir davantage pour ralentir la transmission du virus dans une région du Québec, les mesures mises en place dépendront du niveau d’alerte atteint pour cette même région. Quatre paliers possibles d’alerte et d’intervention sont prévus :
- Vigilance (vert)
- Préalerte (jaune)
- Alerte modérée (orange)
- Alerte maximale (rouge)
Des mesures sanitaires seront associées à chaque palier d’alerte. Par exemple, pour le palier jaune, il est question de renforcer les mesures de base alors que pour le palier orange, il s’agit notamment de limiter le nombre de personnes dans les rassemblements privés. Le palier rouge, quant à lui, indiquerait une limitation des déplacements interrégionaux et un horaire réduit de certains secteurs commerciaux, permettant ainsi une prévisibilité notamment chez les travailleurs et les entrepreneurs
« Avec ce système d’alertes et d’interventions régionales, notre gouvernement a trouvé le juste équilibre : assurer au maximum la protection de la santé de la population, tout en réduisant au minimum les impacts des mesures sur notre société et notre économie. Bien que nous ne souhaitons pas progresser dans les paliers d’alerte mis en place, nous devons être aux devants du virus. C’est pourquoi nous avons élaboré une approche graduelle et adaptée à la réalité des différentes régions du Québec, et qui s’opérationnalise rapidement. Je souhaite également rappeler qu’il en va du comportement de chacun afin de maintenir à son plus bas la propagation du virus. Nous le faisons pour que nos enfants puissent continuer d’aller à l’école, pour protéger nos aînés, pour assurer la sécurité de nos travailleurs de la santé et pour relancer notre économie. » a déclaré Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux .