Avec la météo hivernale qui cause des conditions de conduite imprévisibles d’un bout à l’autre du pays chaque année, maîtriser le temps froid peut souvent causer de l’inquiétude, et ce, même pour les conducteurs les plus expérimentés. Un nouveau sondage publié par belairdirect aujourd’hui indique que la plupart des Canadiens ne sont pas pleinement préparés pour la saison froide à nos portes. Conduire sur les routes glacées ou enneigées pendant l’hiver canadien est inévitable, mais seulement 45 pour cent des répondants affirment se sentir prêts pour la conduite hivernale.
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Si les Canadiens ne sont pas pleinement préparés pour notre hiver, ils ont encore moins confiance envers les aptitudes de ceux avec qui ils partagent la route. Selon le sondage de belairdirect, 34 % d’entre eux évaluent les compétences au volant des autres conducteurs de leur province comme étant inférieures à la moyenne. L’Alberta est la province où on fait le moins confiance aux autres conducteurs alors que 37 % des répondants évaluent les compétences au volant des gens de leur province comme étant mauvaises ou très mauvaises comparativement à 32 % des répondants en Ontarioet à 24 % des répondants au Québec.
Même si 44 % des répondants admettent être nerveux ou anxieux lorsqu’ils conduisent pendant la saison froide, seulement 38 % d’entre eux ont affirmé avoir tous les outils essentiels dans leur trousse de conduite hivernale. Bien que presque tous les Canadiens (92 %) aient un grattoir dans leur véhicule, seuls les deux tiers d’entre eux déclarent conserver une bouteille de liquide lave-glace supplémentaire et un peu plus de la moitié des répondants (58 %) gardent une couverture et des vêtements chauds dans la voiture. L’importance de se préparer pour l’hiver fait son chemin, mais moins de la moitié des Canadiens qui conduisent affirment vérifier leurs phares ou leurs freins avant de prendre la route.
« Chaque année, la première neige sème le désordre sur les routes canadiennes parce que les conducteurs sont mal préparés pour l’hiver », a affirmé Marie-Pierre Leclerc, vice-présidente, Marketing et Stratégie numérique chez belairdirect. « Parmi les réclamations les plus fréquentes que nous voyons, notons les collisions arrière et une augmentation des réclamations pour des collisions n’impliquant qu’un seul véhicule à cause des pertes de contrôle. Celles-ci sont d’ailleurs plus fréquentes à la suite de la première journée de neige abondante de l’année. Cependant, avec un peu de préparation et les bons pneus, les Canadiens sont plus confiants et évitent potentiellement certains de ces accidents courants. »
En cas de dérapage, seulement trois Canadiens sur cinq savent qu’il faut continuer à orienter le véhicule dans la direction où ils veulent aller. Les Québécois ont eu le plus haut taux de bonnes réponses ; 67 pour cent d’entre eux savent quoi faire comparativement à 59 pour cent des Ontariens et 63 pour cent des Albertains. Fait rassurant, presque tous les Canadiens (94 %) savent qu’il faut ralentir doucement leur vitesse si leur voiture commence à déraper et 82 % d’entre eux savent qu’il faut attendre que le véhicule ralentisse avant d’utiliser le frein.
À propos du sondage
Un total de 1 000 résidents adultes de partout au Canada ont été sondés entre le 17 et le 22 septembre 2020. L’échantillon a été tiré au hasard du panel Web de répondants de sondage potentiels de Léger. Une poststratification des poids a été appliquée à l’échantillon basée sur les chiffres de la population du recensement de 2016 pour assurer la représentation par province, tranche d’âge et sexe. La marge d’erreur associée pour un échantillon représentatif de cette taille serait de ±3 %, 19 fois sur 20.