Une propriétaire arrête son hypothèque afin d’aider ses locataires | VIVA MÉDIA Skip to main content

Afin d’apporter un baume sur l’incertitude financière de ses locataires pouvant découler d’une possible perte d’emploi, Jennyca Poulin vient de faire suspendre son hypothèque afin d’abaisser le prix de location pour les prochains mois.

En raison de la pandémie, les institutions financières se montrent excessivement compréhensives. Plusieurs propriétaires ont pu bénéficier d’un arrêt de leurs versements hypothécaires. Mme Poulin l’a fait pour la maison qu’elle possède et qui est en location afin de pouvoir offrir un répit à ses locataires.

« Mon institution vient de m’accorder 4 mois de délai. J’ai donc calculé les taxes, les assurances, les intérêts du prêt hypothécaire et j’ai mis uniquement 30 $ pour des réparations. Le prix du loyer est ainsi passé de 1150 $ à 450 $. »

Mme Poulin ne sera pas touchée par une perte d’emploi puisqu’elle est infirmière auxiliaire et que son conjoint travaille dans le domaine de la recherche médicale. Mais, elle insiste sur le fait qu’elle a fait cette démarche afin d’aider ses locataires.

« Ce sont de bons locataires, dit-elle. En ce moment, ils travaillent, mais nous ne connaissons pas l’avenir. Je crois qu’actuellement, il faut savoir s’aider. »

Mme Poulin souligne qu’elle encourage d’autres propriétaires à agir de la sorte. « S’ils peuvent le faire, je l’encourage. En plus, lorsque nous avons de bons locataires, c’est plaisant. Dans mon cas, ce sont de bonnes personnes et j’ai toujours été payée sans délai. Donc, si je peux leur donner cette aide, c’est la moindre des choses. »

Locataires reconnaissants

C’est la locataire de la maison de Mme Poulin qui a contacté VIVA-MÉDIA afin de souligner son geste. « Je suis excessivement touchée par son geste et je tiens publiquement à la remercier, indique Sonia Foisy-Gamble. Dans un moment difficile comme celui que nous vivons, elle a su me soulager du poids. Je ne pouvais pas m’enlever de la tête à savoir ce qui nous ferions advenant que moi ou mon conjoint perdions nos emplois. Je dois me nourrir, nourrir mes enfants, mais j’ai aussi un loyer à payer. »

Steve Sauvé

Journaliste

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