Un propriétaire de taxi sécuritaire | VIVA MÉDIA Skip to main content

Souhaitant assurer la protection de ses clients et bien évidemment la sienne en ce temps de pandémie, Marco Rochefort, propriétaire de l’entreprise Taxi Marco à Rigaud vient d’acquérir la première partition de sécurité conçue par l’entreprise Cambli.

Marco Rochefort a fait concevoir sa cloison afin de protéger ses clients et de se protéger par la même occasion. (Photo Steve Sauvé)

Cela fait plusieurs mois que Marco Rochefort souhaitait procéder à l’installation d’une partition de sécurité dans son véhicule taxi. Cependant, deux problèmes majeurs étaient présents. En effet, le produit n’existait pas et la réglementation de la Société de l’assurance automobile du Québec interdisait ce genre d’installation.

« Depuis que j’ai été agressé le 22 mars 2018 que je souhaite augmenter ma sécurité, dit M. Rochefort. Cependant, l’installation d’une cloison comme celle que je viens de faire installer n’était pas autorisée. Là, avec la Covid-19, la SAAQ permet l’installation d’un système qui permet d’isoler le conducteur. »

Même si la réglementation le permet, M. Rochefort avait un autre problème. Il devait trouver une entreprise qui était capable de confectionner la cloison. « C’est en jasant avec un ami qui possède plusieurs voitures taxis que l’idée de contacter la compagnie Cambli à Saint-Jean-sur-le-Richelieu est venue, souligne M. Rochefort. Cette dernière conçoit des camions blindés. Donc, c’est évident que la sécurité, c’est un terrain connu pour elle. »

Deux mois de préparation ont été nécessaires pour la création de ce qui est devenu la cloison # 1. « C’est fait sur mesure, mentionne Marco Rochefort. Moi j’ai réellement le prototype. Ça fait plus de deux ans que je souhaitais avoir ce genre d’équipement dans mon taxi. Désormais, je suis bien protégé et mes clients aussi. »
La réaction des clients est positive selon le propriétaire de l’entreprise Taxi Marco. « Les gens se sentent en sécurité. Ce sont vraiment des transports sans contact. Lorsque j’arrive à l’adresse de débarquement, le client peut payer en argent ou avec sa carte. Si jamais il choisit de payer avec sa carte, il peut mettre simplement sa carte sur le plexiglas et la transaction s’effectue. Pour ce qui est du confort, l’entreprise qui a fait la partition a effectué des essais avec un passager de 6 pieds et 2 pouces qui pesait près de 300 livres. Il n’y a eu aucun problème. »

Puisque les mesures de distanciation sont bien appliquées dans les taxis, M. Rochefort précise que les clients ne peuvent plus s’assoir à l’avant. « C’est interdit, dit-il. Désormais, les transports avec voiture sont pour un maximum de trois passagers. Pour ce qui est des groupes, ils doivent indiquer à l’avance et c’est une voiture de type familiale qui va être affectée ou bien deux véhicules standards. »

Steve Sauvé

Journaliste

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