Trouver la Maison des jeunes de L’Île-Perrot n’est pas d’une totale évidence. Située au deuxième étage d’un édifice très mal entretenu, elle se voit dans l’obligation de déménager pour obtenir des subventions et attirer plus de jeunes… ou vice-versa!
En effet, la situation de la Maison de L’Île-Perrot n’est pas des plus simples, ni des plus faciles à résoudre. Devant justifier les subventions reçues par la ville autant que par d’autres organismes gouvernementaux et autres, la Maison se doit de démontrer une certaine affluence. Ayant fait sa propre campagne publicitaire, s’être déplacé dans les écoles pour parler de la Maison, changé son logo et amélioré (autant que cela se peut) les locaux actuels, elle voit déjà des résultats. Les jeunes sont plus nombreux à fréquenter l’endroit, mais quelques jeunes n’y viennent pas ou n’y retournent pas à cause de l’emplacement et de l’état des locaux actuels.
Que ce soit pour des subventions comme pour des installations ou autres, les promesses sont nombreuses, mais toujours conditionnelles. Vous changez de locaux et vous obtiendrez!
Les locaux ayant été trouvés, les dépenses sont nombreuses, les défis sont tout aussi nombreux. Il faut meubler, décorer, promouvoir et couvrir les frais pour le déménagement, etc. Les responsables sur place en parlent avec une telle conviction et intensité qu’ils en perdent même parfois leur souffle, laissant présager un certain découragement.
Ils lancent donc un cri du cœur « tout peut être utile, affirme Mélanie Pépin, vice-présidente du conseil d’administration de la Maison des jeunes de L’Île-Perrot. Nous avons besoin de meuble, d’aide pour le déménagement, de fonds, de jeunes… bref, nous aimerions tellement voir la population se mobiliser pour les jeunes de la région qui ont besoin d’un endroit sain où se retrouver. »
Une simple visite des lieux, dans une chaleur accablante et une humidité terrifiante, sous le rythme de la musique des jeunes qui se retrouvent entre eux… chez eux… vous démontrera qu’un changement est nécessaire pour permettre à ces derniers de se retrouver en terrain neutre, là où règnent la solidarité et le respect de tout un chacun.