Définitivement, les nombreux commentaires sur la page Facebook de VIVA média en lien avec l’article intitulé « Est-ce la fin de la collecte de sang du bar Chez Maurice? » ont attiré l’attention de la municipalité. D’ailleurs, Saint-Lazare tient à préciser les faits.
Geneviève Hamel explique que Saint-Lazare contribue toujours à trois collectes de sang sur son territoire, mais qu’elle exclut maintenant celle du bar Chez Maurice puisque le propriétaire de l’établissement licencié est conseiller municipal (Photo Nicola Di Narzo)
Geneviève Hamel, directrice des communications à la Ville de Saint-Lazare, souhaite remettre les pendules à l’heure quant à la contribution de la ville. Elle explique que Saint-Lazare contribue toujours à trois collectes de sang sur son territoire, mais qu’elle exclut maintenant celle du bar Chez Maurice puisque le propriétaire de l’établissement licencié est conseiller municipal et que la Ville ne peut pas utiliser les fonds publics, y compris la mobilisation des cols bleus, pour soutenir un événement dans un établissement privé, même si c’est une bonne action.
« Nous avons été sévèrement critiqués sur les réseaux sociaux, indique Mme Hamel. C’est particulier puisque nous procédons de façon transparente et nous respectons la loi. Nous souhaitons simplement faire les choses correctement. Si le Pharmaprix tenait un événement pour recueillir de l’argent pour le cancer, la Ville mobiliserait-elle aussi le personnel pour son événement? La loi interdit à la Ville d’utiliser des fonds publics au profit des entreprises privées. »
Geneviève Hamel ajoute qu’il est faux de penser que Héma-Québec est déçue de la décision prise par la Ville de ne pas dépêcher les ressources municipales pour faciliter le déroulement de la collecte de sang du bar Chez Maurice. « Nous sommes d’excellents partenaires d’Héma-Québec et avons toujours contribué au devoir civique. Pour une collecte de sang, la Ville de Saint-Lazare contribue environ à la hauteur de 1200 $. »
Historiquement, Richard Charland donnait une bière ainsi que des entrées gratuites à son bar aux donneurs. « Cela avait un effet direct sur ces affaires. En ne collaborant plus, nous le protégeons par la même occasion, car cela irait à l’encontre des règlements auxquels sont soumises les villes », précise Mme Hamel.