Des étudiantes de secondaire 2 du Collège Bourget à Rigaud lancent un projet pour amasser des fonds pour la Fondation des enfants de Vaudreuil-Soulanges. Le vendredi 2 décembre dernier marquait la première journée de cette initiative.
(De gauche à droite) Mathilde, Salomé, Anabelle, Sara, Isabelle, Aly, Élana, Romane
Crédit photo : Marie-Ève Gosselin, responsable de niveaux au Collège Bourget
Marie-Ève Gosselin, responsable de niveaux au Collège Bourget et belle-fille de Dre Monique Rozon-Rivest, présidente fondatrice de la Fondation des enfants de Vaudreuil-Soulanges, a parlé de la FEVS aux étudiants au mois de septembre dernier. Suite à cela, huit étudiantes en 2e secondaire l’ont approché avec un projet en tête : « LES VENDREDIS Thé aux perles » ayant pour mission d’amasser des fonds pour la Fondation.
Cette activité caritative consiste à vendre des thés aux bulles avec des verres et des pailles réutilisables chaque vendredi, et ce, jusqu’à la fin de l’année scolaire. Les gens qui désirent s’en procurer devront débourser un montant initial de 6 $ afin de garder les contenants réutilisables. Les remplissages se font ensuite au coût de 4 $.
« Ça rapporte des fonds alors on est fière de savoir qu’on va apporter quelque chose à d’autres gens plus démunis, c’est comme si on aidait la communauté », mentionne Élana, une étudiante faisant partie du projet.
Un peu comme une entreprise, chaque membre de l’initiative joue un rôle. Mme Gosselin coordonne et communique avec la direction alors que les étudiantes se divisent les tâches: vente de coupon, publicité, distribution de verres et de pailles et préparation des jus.
Un lancement réussi
Des employés du Collège Bourget et des étudiants de première, deuxième et troisième année du secondaire étaient au rendez-vous vendredi dernier. Un groupe de musique constitué d’étudiants de 2e secondaire a performé pendant l’heure du diner.
L’événement a été un si grand succès que les étudiantes ont dû refuser des gens qui attendaient pour leur thé par manque de jus et de bulles. « Elles ont tellement poussé l’événement qu’on était à court de stock », affirme Marie-Ève Gosselin, fière du travail accompli par les filles.
« Je ne pensais pas que ça allait être aussi populaire et que les gens allaient aimer », ajoute Salomé. Les huit adolescentes s’entendent pour dire qu’elles ont aimé l’expérience. Fières de leur idée et du succès de l’initiative, elles comptent bien poursuivre ce projet jusqu’à la fin de l’année et de le continuer en septembre prochain.
Pour cette première journée, après les coûts reliés au matériel, elles ont amassé 150 $ qui ira à la FEVS. Leur travail n’est cependant pas terminé. Elles devront continuer à faire le marketing, à inviter les gens et surtout à garder un intérêt. Voici les défis qui les attendent, selon Mme Gosselin.
Sensibiliser les jeunes
Le but de Marie-Ève Gosselin était de parler de la FEVS à ses étudiants pour les sensibiliser à la cause. « Je suis contente parce que ce sont des élèves qui redonnent à la société. Ce n’est pas juste des initiatives d’adultes. Pour moi c’est super important que des jeunes redonnent à d’autres jeunes et qu’ils soient conscientisés à la réalité des autres », explique-t-elle.
« Les gens qui vont chercher de l’aide n’ont pas à être gênés. On ne doit pas être dans le jugement, mais dans la bienveillance et de quelle façon on peut aider », a poursuivi Mme Gosselin.
La Fondation des enfants de Vaudreuil-Soulanges quant à elle se dit très touchée par cette initiative. « Que nos jeunes s’impliquent pour la Fondation, ça veut dire avant tout que nos jeunes s’impliquent pour nos jeunes. Et ce fait est plus que rassurant pour notre société », ajoute Louise Danis, administratrice au conseil d’administration de la FEVS. « Nous sommes une communauté. Quand on s’implique pour contribuer à la réussite éducative et sociale de nos enfants en situation de vulnérabilité, on donne beaucoup plus de chance à l’égalité dans notre communauté », poursuit-elle, remerciant les étudiantes et le personnel les entourant.