Si la quarantaine demandée par le premier ministre du Québec, François Legault peut déplaire à plusieurs, elle se fait rassembleuse chaque soir à 20 h 30. Le Québec flash ses lumières.
L’une des dames derrière ce mouvement de solidarité est Élyse Gamache-Bélisle. Mais, même si elle fait partie des inauguratrices de ce mouvement de solidarité, elle refuse d’en prendre le mérite.
« J’ai eu l’idée de ce mouvement en créant un événement sur Facebook. En même temps, il y a eu un groupe qui a été créé par d’autres personnes. Ce groupe compte maintenant 150 000 membres. »
La dame de 37 ans raconte que l’idée de faire flasher les lumières lui est venue à la suite d’une discussion avec sa voisine. « Nous parlions par Facebook puisque nous respectons la quarantaine, dit-elle. Nous avons eu l’idée de flasher nos lumières pour nous montrer que nous étions là. Par la suite, nous avons convenu de poursuivre pour démontrer notre soutien aux travailleurs des services essentiels. »
Rapidement, l’engouement s’est fait ressentir dans la population. Aux quatre coins du Québec, le nombre de participants augmente chaque soir à 20 h 30. « Je suis folle de ce moment, mentionne Élyse Gamache-Bélisle. Ça met de la joie dans nos journées d’isolement. J’ai réellement été touchée lorsque j’ai vu un vidéo du stade olympique dont les lumières flashaient. Ça brise l’isolement. »
Par ce mouvement collectif, Élyse Gamache-Bélisle indique que c’est également une occasion de créer des souvenirs. « J’ai deux enfants. Ils ne réalisent pas vraiment ce qui se passe. Cependant, ils se rappelleront toute leur vie qu’ils faisaient flasher les lumières par solidarité. »
Les gens intéressés à participer au mouvement n’ont simplement qu’à faire flasher leurs lumières chaque soir à 20 h 30 pendant 60 secondes.
Il est également possible de rejoindre le groupe Facebook flash tes lumières COVID19 20h30 à l’adresse suivante : https://www.facebook.com/groups/496902704285749/?epa=SEARCH_BOX
