Les recherches actives sur le terrain, pour retrouver Léo Dufour, 22 ans, de Vaudreuil-Dorion, disparu depuis le 30 novembre dernier au mont Adams, dans les Adirondacks, sont suspendues.
Comme le rapporte l’Adirondack Mountain News, les recherches sont maintenant au stade continu et limité, ce qui implique des fouilles aériennes périodiques. Les patrouilleurs demeurent également en alerte, prêts à reprendre les recherches si de nouvelles pistes apparaissent.
Les recherches effectuées
Depuis le 1er décembre, 59 Rangers ont parcouru près de 400 miles à pied. L’aviation de la police de l’État de New York a déployé deux hélicoptères pour transporter les équipes, livrer des fournitures et mener des recherches aériennes lorsque les conditions le permettaient.
Les travaux de recherche se sont concentrés sur le côté est d’Allen Mountain et le marais de Marcy, mais les équipes ne l’ont pas encore localisé.
La voiture de Léo Dufour a été localisée au pied du mont Allen, couverte de neige.
Le DEC a également indiqué qu’avec l’assistance du FBI et de la police de l’État de New York, les données de localisation du téléphone portable de Dufour ont été récupérées dimanche dernier. Ces informations, couplées aux traces retrouvées sur place et à la connaissance approfondie du terrain par les rangers, ont été déterminantes pour orienter les stratégies de recherche.
Un randonneur expérimenté
Le compte TikTok de Léo Dufour permet de constater que le jeune homme était visiblement un randonneur expérimenté. Il est possible de voir plusieurs vidéos dans lesquels il partage sa passion pour la randonnée. D’ailleurs, il est également possible d’apprendre que le jeune homme souhaitait atteindre les 46 sommets des montagnes de plus de 4000 pieds des Adirondacks. Selon les informations obtenues, jusqu’à présent, Léo Dufour serait parvenu à atteindre 32 de ces sommets.
Terrain de recherche hostile
L’Adirondack Mountain News rapporte que le département de la conservation de l’environnement de l’État de New York (DEC) exhorte le public d’éviter de mener des recherches indépendantes pour retrouver Léo puisque des personnes non formées qui entrent dans la zone de recherche risquent de se blesser ou de se perdre, ce qui peut détourner des ressources essentielles des opérations de recherche en cours.
De plus, le 8 décembre dernier, des gardes forestiers de DEC ont porté secours à une personne qui recherchait le jeune homme. « Les chercheurs non formés peuvent faire face à des défis tels que le terrain difficile et le temps violent, ce qui augmente la probabilité d’avoir besoin d’être sauvés eux-mêmes. Non seulement cela met en danger les individus, mais aussi les ressources de recherche et de sauvetage sont éprouvées », peut-on lire.