Le 14 octobre dernier a eu lieu l’inauguration de l’œuvre Le Cycle Polymère de l’artiste Philippe Corriveau entre le parc des Mouettes et la jetée Anne-Hébert, le but étant de sensibiliser la population à l’impact du plastique sur la faune locale du Saint-Laurent.
(De gauche à droite) Philippe Corriveau, artiste multidisciplinaire de l’œuvre Le Cycle Polymère, Danie Deschênes, mairesse de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot et Daphnée Lecours Tessier, coordonnatrice de projets au Comité ZIP du Haut Saint-Laurent.
Crédit photo: Comité ZIP du Haut Saint-Laurent
En automne 2021, le Comité ZIP du Haut Saint-Laurent s’est rendu au Centre de Plein Air Notre-Dame-de-Fatima dans le cadre d’une journée de nettoyage. « En une journée seulement, environ une tonne de déchets a été retirée des berges et du littoral du lac Saint-Louis », a affirmé Daphnée Lecours Tessier, coordonnatrice de projets au Comité ZIP du Haut Saint-Laurent et biologiste.
Comité ZIP du Haut Saint-Laurent
Étant un organisme à but non lucratif, le Comité ZIP du Haut Saint-Laurent a pour mission de promouvoir et soutenir des actions ayant pour but de protéger la réhabilitation et la mise en valeur de ressources et usages liés au fleuve Saint-Laurent.
Usage artistique du plastique
Parmi les déchets de plastique amassé lors de la collecte à Fatima, certains ont été donnés à l’artiste afin qu’il puisse les utiliser pour son œuvre. D’ailleurs, Le Cycle Polymère fait partie d’un circuit qui sera composé d’œuvres créées par le Comité ZIP du Haut Saint-Laurent à partir de nettoyages ayant eu lieu en 2021. Jusqu’à présent, il se trouve aux côtés du Grand Héron Bleu à Salaberry-de-Valleyfield. S’ajouteront ensuite deux autres œuvres qui seront respectivement à Pointe-des-Cascades et à Les Coteaux.
Le projet a pu se réaliser grâce au Fonds d’action Saint-Laurent par l’intermédiaire du Programme maritime pour la biodiversité du Saint-Laurent en collaboration avec Avantage Saint-Laurent. Ce dernier a été lancé en 2021 et se caractérise comme étant la nouvelle vision maritime du gouvernement du Québec. La contribution du Programme Interactions communautaires a aussi permis la réalisation de ce projet.
