Un parent d’adolescents qui fréquentent l’école secondaire de la Cité-des-Jeunes lance un cri du cœur dénonçant un problème de vente et de consommation de drogue à l’aréna de la Cité-des-Jeunes.
L’aréna de la Cité-des-Jeunes
Crédit photo : Noémie Florence Faubert
La personne, qui désire préserver son anonymat par peur de représailles, veut mettre en lumière cette problématique, semble-t-il, connue par plusieurs acteurs de la région tels que l’école secondaire de la Cité-des-Jeunes, la Sûreté du Québec, la Ville de Vaudreuil-Dorion et la députée provinciale Marie-Claude Nichols.
Selon le parent, le terrain de la Cité-des-Jeunes ne serait pas géré par l’établissement scolaire. Ainsi, il n’y aurait pas de surveillance pour les jeunes pendant la pause du dîner ou entre les pauses des périodes de cours. Ces derniers se tiendraient donc sur le terrain de l’aréna et à l’intérieur de celui-ci.
Cette situation aurait lieu depuis plusieurs années. En effet, un de ses enfants, aujourd’hui en secondaire 5, fréquente l’école secondaire depuis ses douze ans. Il aurait été témoin à plusieurs reprises de vente et de consommation de drogue à l’aréna depuis son arrivée à la Cité-des-Jeunes. Le parent aurait lui-même été témoin d’attroupement suspect à cet endroit en passant en voiture.
Un collègue de classe de sa fille aurait été sollicité par un élève plus vieux de l’école de la Cité-des-Jeunes. Ce dernier aurait insisté pour que l’ami consomme de la drogue pour la première fois.
Inquiet de cette situation, le parent aurait contacté le poste de police et le bureau de circonscription de Mme Nichols qui lui a conseillé d’envoyer un courriel à la direction générale de la Ville de Vaudreuil-Dorion. Dans son courriel, le parent aurait fait une plainte officielle et aurait mis en lumière la situation. Il aurait été envoyé il y a de cela près de trois semaines, sans retour ni de la députée ni de la Ville.
La Sûreté du Québec pourrait intervenir
Le parent aurait contacté la Sûreté du Québec. Deux agentes sociocommunautaires lui auraient expliqué que la situation est connue. La sergente Audrey-Anne Bilodeau de la Sûreté du Québec souligne que ces agents seraient possiblement des policiers d’intervention en milieu scolaire, qui sont dédiés aux écoles, ou la coordonnatrice locale en police communautaire.
Selon ses informations, le responsable du poste ainsi que les policiers de la région seraient donc au courant de la situation à l’aréna de la Cité-des-Jeunes. Quelques interventions auraient d’ailleurs été faites au cours des dernières semaines.
Toujours selon la sergente Audrey-Anne Bilodeau, si un règlement municipal était mis en place pour empêcher le flânage ou les attroupements, il serait plus facile pour les agents de faire respecter cette règlementation.
Un cri du cœur envers les gens concernés
Le parent lance donc un cri du cœur. Ses demandes sont simples : plus de surveillance policière pour dissuader les jeunes de s’y tenir ou de faire des activités illégales sur ce terrain, mais aussi de mettre de la pression sur le gestionnaire de l’aréna. Une des agentes avec qui il a parlé aurait dit avoir reçu beaucoup d’appels de parents inquiets de cette situation.
Depuis le début de ses démarches, le parent se fait renvoyer la balle. À qui appartient ce terrain ? C’est la question qu’il se pose. « Tout le monde travaille en vase clos. Personne ne travaille ensemble et c’est ce que j’ai nommé dans mon courriel. C’est la santé et la sécurité des adolescents de la région qui est en jeu et on fait comme si le problème n’existait pas », souligne-t-il.
« Que ces personnes prennent ses responsabilités et qu’on puisse mettre un règlement municipal qui interdit le flânage par exemple. On ne parle pas d’adultes qui ont un jugement et qui prennent en toute conscience la décision de consommer. On parle d’adolescents qui sont dans la toute-puissance, qui se pensent invincible et qui ont l’impression qu’ils sont au-dessus de tout », explique le parent, inquiet pour ses adolescents, mais aussi pour l’ensemble des mineurs qui fréquentent l’école secondaire de la Cité-des-Jeunes.
VIVA MÉDIA suivra ce dossier de près.