Le 25 février au matin, le Syndicat du personnel de soutien des Trois-Lacs (SPSTL) s’est rendu au bureau de la députée de Soulanges Marilyne Picard pour l’informer de la lenteur des négociations. Le Syndicat demande aussi à la députée de faire pression sur le premier ministre François Legault et la présidente du Conseil du Trésor Sonia Lebel afin de relancer les pourparlers.
Crédit photo : SPSTL
En janvier dernier, le syndicat a obtenu de ses membres un mandat de grève de 5 jours à être exécuté au moment jugé opportun. La grève est un geste ultime, mais les membres souhaitent que le gouvernement prenne au sérieux leurs demandes afin d’éviter celle-ci.
« Depuis plus d’un an, nous sommes sans convention collective, souligne Éric Vézina, président du SPSTL. Plus de 40 rencontres ont eu lieu entre les parties et je trouve regrettable que le gouvernement s’obstine à ne pas négocier de bonne foi alors que le système est mal en point. Il est inconcevable que les négociations actuelles tournent en rond et piétinent alors que le réseau scolaire vit une crise sans précédent et que des élèves payent le prix des coupures et du sous-financement des dernières années ».
M.Vézina affirme que le souhait le plus cher des membres est de signer une entente afin d’améliorer les conditions de travail. Il mentionne que les négociateurs du gouvernement doivent entendre le message, négocier et mettre en place des mesures concrètes pour contrer la surcharge de travail ainsi que la pénurie de main-d’œuvre en investissant les sommes nécessaires en éducation.
« Pour y arriver, le gouvernement doit faire un pas en avant et sortir de son cadre financier initial qui ne permet pas présentement de régler les problématiques actuelles, » raconte M. Vézina.