La pandémie du coronavirus (COVID-19) mobilise toute la planète. Au Québec, les mesures gouvernementales pour freiner la propagation brisent les routines et les habitudes de vie en plus de générer des grandes inquiétudes. L’Ordre des psychologues du Québec (OPDQ) veut rassurer certaines personnes.
Il est normal de ressentir la peur, le stress et l’anxiété face à une menace. La peur permet à l’être humain de mettre en place des actions pour se défendre. Cependant, quand l’anxiété devient trop forte, ces actions ne sont plus efficaces. L’imprévisibilité, la nouveauté de la situation et le sentiment de perte de contrôle entraînent inévitablement un stress important.
Quelques conseils pour mieux gérer cette crise
Pour diminuer l’anxiété, il est possible de se mettre en action (par exemple, aider une personne âgée en faisant son épicerie). S’informer auprès de sources officielles, s’appuyer sur des faits afin de relativiser la situation, conserver ses saines habitudes de vie, créer une routine malgré les consignes d’isolement et pratiquer des exercices de relaxation, de méditation, de yoga, de respiration et de pleine conscience sont tous des astuces qui peuvent faire une grande différence selon l’Ordre des psychologues du Québec.
La peur
La peur est contagieuse. Ainsi, le fait d’observer des gens acheter du papier hygiénique en grande quantité risque d’inciter les gens à s’approvisionner en papier hygiénique. Cette peur ne s’appuie actuellement sur aucun fondement.
« Si vous sentez l’anxiété monter en vous, tentez de focaliser vos énergies et vos pensées vers des actions que vous pouvez entreprendre, sur lesquelles vous avez du contrôle. Évitez de tourner les idées négatives et les scénarios pessimistes en boucle dans votre tête. Prenez une pause et essayez de vous distraire », peut-on lire sur le site de OPDQ.
Pour conserver des liens avec les aînés
La technologie peut être mise à contribution pour rester en contact avec l’entourage. Maintenir des liens avec ses proches grâce aux télécommunications (téléphone, Skype, Facetime etc.).
« Appeler plus souvent qu’à l’habitude et s’informer de leurs préoccupations, transmettre les recommandations sur l’anxiété et des conseils pour se distraire », insiste la notice publiée sur le site de l’ordre.
