La Ville de Salaberry-de-Valleyfield s’accorde un délai de trois mois afin de réfléchir à une stratégie visant à améliorer la gestion du refuge et fourrière municipale pour animaux domestiques par les Services animaliers de Salaberry-de-Valleyfield.
Pour la maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux, l’abandon des animaux est une problématique bien réelle dans la ville. (Photo: Steve Sauvé)
La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a une problématique peu enviable. Son refuge animalier déborde trop souvent. D’ailleurs, il y a quelque temps, il y avait pratiquement 100 chats en attente d’être adoptés. L’administration municipale a voté, le mardi 12 décembre un délai de trois mois pour analyser la situation et par la même occasion, ses pratiques.
« On doit voir ce qu’il est possible de faire, mentionne le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux. C’est un service où les couts augmentent sans cesse. Il faut se questionner et s’assurer d’adopter la bonne stratégie. »
Impossible de réussir à redresser la situation sans avoir la collaboration des citoyens. « Les abandons d’animaux ont un impact majeur sur les ressources financières que nous devons consacrer au service animalier. C’est un enjeu de société. Il y a beaucoup trop d’abandons d’animaux sur notre territoire et ça coûte cher à la collectivité », explique M. Lemieux.
Il arrive que les employés du Service animalier de Salaberry-de-Valleyfield découvrent des animaux laisser dans des boites de carton laissées devant la porte et même des chiens attachés à la clôture de la ressource animalière. « Il faut collectivement que l’on se donne un coup de barre. Ça sera un gros défi pour 2024. En plus des abandons, il y a également les animaux qui sont récupérés lors des inspections d’endroits jugés insalubres. »
Saviez-vous
Salaberry-de-Valleyfield dispose d’une réglementation sur le nombre d’animaux par propriété. Un maximum de trois chiens et/ou chats est autorisé par logement. Attention, la limite est d’un chien pour ceux qui ont le statut de chien potentiellement dangereux.
De plus, il est interdit de garder plus de 8 animaux dans une unité d’occupation ou sur le terrain sur lequel est située une unité d’occupation. Le nombre de poissons n’est pas limité. Les poules en secteur urbain ne sont pas comptabilisées dans le nombre maximum d’animaux permis.
Un délai de 90 jours suivant le jour de la naissance est accordé au gardien d’un animal afin de se départir de tout chiot ou chaton, de manière à se conformer au nombre limite d’animaux.
