Week-end de rêve pour Frédéric Couturier et Nicolas Rousse | VIVA MÉDIA Skip to main content

Les 14es Régates de Beauharnois ont offert un spectacle de haut niveau devant des estrades pleines malgré la présence d’une seule embarcation Grand Prix, ce week-end.

Paul Barber et Frédéric Couturier ont connu une fin de semaine inespérée aux 14es Régates de Beauharnois.

(Photo: Denis Bourbonnais – La Voix Régionale)

Les fans de la Ligue de Régates d’Hydroplanes n’avaient goûté aux compétitions motonautiques depuis 738 jours et la trentaine de pilotes réunis au parc Bourcier en ont donné pour leur argent aux spectateurs.

Frédéric Couturier, dans la Formule 2500/2,5 litres, et Nicolas Rousse, en Hydro 350, ont été les figures dominantes des épreuves présentées sur le fleuve Saint-Laurent dans le secteur Melocheville. La formule d’une finale pour chaque jour de course a été retenue et les champions de la fin de semaine n’ont pas fait de doute sur leur supériorité en triomphant deux fois en autant de jours.

En F-2500/2,5 litres, Frédéric Couturier a fait bien paraître Paul Barber qui a reconstitué une embarcation « Jones » d’origine que Richard Hearn a achetée d’un Australien. Barber a fait des merveilles avec le nouveau « Legacy 1 » F-52 et pour une 2e journée de suite, Frédéric Couturier a imposé sa loi dans la finale.

Le pilote campivallensien a résisté aux assauts de Guillaume Charette à bord du « Wave Dancer » F-44 et il est allé cueillir le drapeau quadrillé sous les cris de ses supporteurs. « Paul Barber a fait un travail phénoménal avec le bateau et beaucoup de crédit lui revient. C’est spécial de gagner dès la première fin de semaine », a louangé Frédéric Couturier.

Guillaume Charette s’est assuré de la 2e place et Marc Lalonde a complété le podium aux commandes du « Lalo Racing » F-751. Simon Fortin (S-199), Sébastien Leduc (Happy Sunny S-555), Mathis-Gabriel Chiasson (How? S-57) et Nicolas Rousse (Maverick S-29) ont suivi à la ligne d’arrivée.

Tommy Shannon, vainqueur de deux épreuves de qualification dans le « Pièces d’autos Valleyfield » F-4 alimenté par le nouveau moteur Honda de 2 litres, n’a pu terminer la finale comme il l’avait fait dans la course 3B en raison d’une coque qui prenait l’eau. Stéphanie Blain a également été contraint à l’abandon dans le « Canada Girl » S-757.

Le même scénario s’est produit dans la classe Hydro 350 qui a couronné de nouveau Nicolas Rousse au volant du « Allard Ménard » H-799. Le coureur de Salaberry-de-Valleyfield a mené l’épreuve ultime de bout en bout devant Paul Barber qui a ajouté à ses succès de la fin de semaine en sécurisant la 2e position dans le « Legacy 1 » H-52, une autre de ses œuvres de restauration.

« C’est bon pour le moral. Je ne m’attendais pas à de tels résultats en F-2500 comme en H-350 », se réjouit le pilote-constructeur de la capitale fédérale à Ottawa. Eric McKenna a dirigé « la Bête Noire » H-999 à la 3e marche du podium devant Erik Allard (Big Decision H-4) et Tyler Kaddats (Au Sum Secret H-195) qui a été pénalisé d’un tour pour avoir devancé le départ. Tommy Shannon (Dognasty H-306) et Marc Lecompte (Patbershop H-104) n’ont pu terminer la course.

Le départ initial de la finale a donné des sueurs froides à la foule lorsque Martin Rochon, occupant la 2e position, a fait crochet dans le premier tournant au 2e tour. Au moment de redémarrer le « RTX Racing » H-773, Mickael Leboeuf a lui-même perdu la maîtrise de son « Canadian Tire » H-155 en voulait éviter Martin Rochon. Leboeuf s’est retrouvé de reculons et son bolide a embarqué sur la vitre du cockpit du H-773. La bulle de « Lexan » a été égratignée mais les deux coureurs ont été sains et saufs.

La classe Can-Am était aussi à l’horaire et dans la finale de dimanche, le vétéran Hugh Monahan a profité des difficultés connues par le favori Dominic Cournoyer dans le « Heart Beat » 99 pour ravir la victoire sur le « Yellow Rush » 163. Sébastien Leboeuf a pris la 2e position à bord du « Haute Tension » 122 tandis que Joel Plourde a avancé au 3e rang au volant de « L’Illusion » 103 dont il est maintenant copropriétaire avec son père Alain.

Les pilotes de bateaux à fond plat ont donné un bon spectacle et la classe Can-Am pourrait s’avérer une alternative lors de la saison 2022.

Denis Bourbonnais

Journaliste

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