La boxe olympique a fait un retour triomphal à Salaberry-de-Valleyfield le samedi 22 février.
Dans la catégorie PB8, les deux boxeurs sont gagnants. Mathis Lafrenière (rouge) et Dereck Turgeon ont livré une solide performance. (Photo Steve Sauvé)
Le jeune Mathis Lafrenière, 8 ans, a pu compter sur les conseils de son père, le boxeur professionnel Francis Lafrenière. Notons que dans la catégorie PB8, que les coups à la tête sont interdits. (Photo Steve Sauvé)
Le Club de boxe Goliath a faite concevoir des médailles qui ont été remises aux boxeurs. (Photo Steve Sauvé)
L’action n’a pas manqué au Excel Gym, situé au 37 rue Quenneville, dans le cadre d’un événement de boxe olympique présenté par le Club de boxe Goliath. Près de 300 spectateurs se sont réunis à l’intérieur de l’établissement afin d’assister à cette soirée de boxe dont 13 combats étaient à l’horaire.
Club de boxe 201, Team Bergeron, Underground, P4P, Celtic Hammer, Énergie Boxe, Gladiateur Gym, Viper et bien entendu du Club de boxe Goliath, les pugilistes provenaient de partout au Québec et même de l’Ontario afin de prendre part à cette soirée qui était sous la supervision de la Fédération de boxe québécoise du Québec.
Mathis Lafrenière
Sur les 26 boxeurs en action, le jeune Mathis Lafrenière a retenu une attention particulière des spectateurs. Pour cause, il est le fils du champion canadien des poids moyens Francis Lafrenière. Le jeune boxeur de 8 ans était opposé à Dereck Turgeon dans un combat d’exhibition de type PB8. Dans cette catégorie, les coups à la tête sont interdits.
Visiblement satisfait au terme de son premier combat en carrière, Mathis Lafrenière, qui a pu compter sur les conseils de son père pendant son duel était souriant. « J’ai vraiment aimé cela, confie le jeune garçon qui a utilisé le sobriquet de « Pretty boy » lors de sa présentation. Là je veux faire une petite pause, mais c’est certain que j’aimerais faire d’autres combats. Ce soir, j’ai écouté les conseils de mon père. J’aime m’entraîner. Je veux remercier mon père, mon grand-père qui était aussi dans mon coin, le Groupe Richer qui me fait confiance et ma mère. Ce que j’ai trouvé le plus difficile pour mon combat ça été de convaincre ma mère de venir me voir boxer. »
Questionné sur ses impressions à la suite de l’événement, Charles-Alexandre Vermette, un des organisateurs de la soirée, assure qu’il est heureux du résultat. « Les gens ont apprécié, dit-il. C’était notre premier gala. La soirée s’est déroulée à merveille. Nous sommes satisfaits. Les combats ont été excitants. C’était réellement une belle soirée. »
Pendant la pause du gala, un hommage a été rendu à Francis Lafrenière. Le boxeur professionnel qui consacre un temps important à former la relève a tenu à remercier les gens présents pour leur appui à la boxe olympique.
