Une reconnaissance gratifiante pour Stéphane Racine | VIVA MÉDIA Skip to main content

Salaberry-de-Valleyfield – Stéphane Racine est un homme à tout faire sur la scène des régates motorisées.

Stéphane Racine, pilote du « Defying Gravity » S-17, a fondé une nouvelle entreprise qui voit notamment à la peinture et à la réparation d’hydroplanes.

(Photo : Denis Bourbonnais- La Voix Régionale)

A l’exemple de Sylvain Campeau au tournant du millénaire, le Campivallensien d’origine est devenu une référence dans toutes les facettes du sport motonautique. En plus d’être pilote et propriétaire du « Defying Gravity » S-17 dans la classe 2,5 litres, Stéphane fait profiter de son expertise en peinture, réparation de coque et conseil pour la mise aux normes des hydroplanes.

L’hiver dernier, les dirigeants de la HRL ont fait confiance à Stéphane Racine en lui confiant des travaux sur le « Groupe SFK » S-74 de Matthieu Brown et le « F-77 » de Guillaume Charette. « Une belle reconnaissance de leur part, en espérant que c’est le début d’une longue collaboration », de mentionner en entrevue le résident des Cèdres.

L’expérience de Stéphane Racine dans le sport motonautique couvre près de quatre décennies. Âgé de 52 ans, il était adolescent lorsque l’occasion s’est présentée de piloter de « That’s It » S-102 de François Jolicoeur et ce, à l’âge de 17 ans.

« Je suis pratiquement né là-dedans. A part quelques années en terre battue, j’ai toujours fait partie de la famille des régates. L’aspect familial ne se compare pas aux autres sports motorisés », de signifier le père de 8 enfants dont 6 avec sa conjointe Mélanie Audette, qui a donné naissance au « petit dernier », Matthias, le 5 juillet 2021.

De fil en aiguille, Stéphane a accumulé les contrats en peinture et réparations de bateaux, ce qui l’a incité à délaisser son poste de gérant chez « Transport D’Angelo » pour constituer sa propre entreprise à Salaberry-de-Valleyfield. Même s’il accepte encore quelques engagements comme routier, le quinquagénaire voit principalement aux opérations de ses ateliers portant le nom de « Peinture et Esthétique S. Racine ».

Ayant appris de légendes du domaine des courses d’hydroplanes, Russell Haworth, James Auld et Warren Haworth, entre autres, Stéphane veut en redonner à la relève dont faire partie son fils de 18 ans, Mark-Antoyne, à qui il a transmis sa passion. Ce dernier, qui a complété ses premiers tours de piste à bord de l’embarcation familiale « Defying Gravity » S-17, a décidé de reporter à l’an prochain son aventure comme conducteur principal. Le paternel campe donc ce rôle en 2024 au volant du bolide qui a été précédemment été le « CS-100 Limite » de Sébastien Leduc et le « Joker » de Jean-François Latour.

A l’aube des Régates de Valleyfield, Stéphane Racine a multiplié les heures de travail, notamment pour restaurer le « Big Decision » H-4 qui a fait une embardée avec Erik Allard aux commandes à Sorel-Tracy. Stéphane a aussi consacré son temps à refaire la « belly pan » de son « Defying Gravity », endommagé aussi au même endroit. Aux Régates de Brockville, son bateau a subi d’autres dommages importants et Racine avait du pain sur la planche à l’aube des 84es Régates de Valleyfield.

Au moment d’écrire ces lignes, Stéphane Racine s’apprêtait à prendre possession d’un nouveau moteur « Primeau Performance » avec tête d’aluminium, ce qui lui inspirait confiance pour les événements de Brockville et Valleyfield.

Denis Bourbonnais

Journaliste

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