Beauharnois– La Ligue de Régates d’Hydroplanes s’internationalise! Comptant dans son groupe de coureurs des Canadiens, Américains et Néo-Zélandais, la HRL aura la saison prochaine un Français d’origine qui pilotera dans la classe 2,5 litres ou en Formule 2500.
Le Français d’origine Rémi Beauvillain a récemment effectué ses premiers essais aux commandes du « General C » S-102 de François Jolicoeur au pont Larocque.
(Photothèque)
Rémi Beauvillain, natif d’Amiens en France, s’amènera sur le circuit motonautique en 2024 pour conduire l’embarcation « General C » S-102 propriété de François Jolicoeur. Résident de Beauharnois et âgé de 31 ans, l’entrepreneur en sports nautiques a récemment fait l’essai de l’hydroplane sur les eaux du canal de Beauharnois et l’attrait pour se joindre à la compétition dans la HRL a été instantané.
« J’ai été tellement impressionné par l’expérience que j’ai accepté sur-le-champ de piloter en 2024 », de dire à La Voix régionale le successeur d’Éric Labelle au volant du « S-102 ». Ne sachant toujours pas s’il sera classé par la HRL en 2,5 litres ou Formule 2500, le futur compétiteur rêve déjà au moment où s’élancera pour prendre un premier départ.
« J’étais commanditaire du S-25 de Vincent Laberge cette saison, j’ai vécu les Régates de Valleyfield et je me suis rendu aussi à North Tonawanda (N.Y.). De fil en aiguille, mon intérêt pour le sport motonautique a grandi », de signifier celui qui a quitté son patelin français à l’âge de 18 ans pour joindre les rangs d’une équipe de hockey Junior AA à Joliette.
Arrivé au Québec en juillet 2010 après avoir été étudiant au Lycée La Hottois, Rémi a laissé de côté ses aspirations pour devenir hockeyeur. Beauvillain s’est plutôt consacré au domaine des affaires et il a fondé « RB Nautique », situé à Beauharnois et spécialisé dans les cours de wake board et de ski nautique. Beauvillain est aussi à l’emploi de la compagnie Pelouses B.L.
Questionné par La Voix Régionale à propos de ses aspirations en lien avec sa première campagne dans la HRL, Rémi Beauvillain estime qu’il n’y a pas de recette magique. « Je ne veux rien précipiter et suivre la courbe d’apprentissage. C’est important de ne pas me mettre trop de pression sur les épaules. Je me donne deux ans pour apprendre », a répondu le sympathique Français d’origine.
