Salaberry-de-Valleyfield – La Ligue de Régates d’Hydroplanes (HRL) a émis un communiqué mardi matin concernant le maintien de la disqualification de l’équipe H-225 du pilote-propriétaire Nicolas Rousse à la suite de l’inspection suivant les Régates de Beauharnois, le dimanche 3 septembre.
Un espaceur non conforme sur le moteur du « H-225 » privera Nicolas Rousse du championnat de la classe Hydro 350 en 2023.
(Photo : Mathieu Fortin)
Tout en expliquant les raisons de cette décision, la HRL mentionne que la prochaine étape consistera en l’inspection de l’embarcation « Last Minute Again » H-8 conduite par Michael Tremblay et propriété de Bill Vielhauer.
« Le moteur du H-8 a été scellé à Beauharnois et son inspection aura lieu ce mercredi en soirée. L’embarcation est actuellement basée à Salaberry-de-Valleyfield. Les gagnants seront annoncés à l’issue de cette inspection », précise la HRL.
Il y a toutefois un bémol à cette affirmation car dans l’éventualité où l’engin du « H-8 » ne passe pas l’inspection, les champions ne pourront être connus car il faudra s’en remettre à l’inspection du moteur de l’équipe qui a terminé 3e au classement cumulatif, « La Bête Noire » H-999 conduit par Eric McKenna.
Autre précision, La Voix Régionale a écrit mardi soir que Didier-Bernard Séguin, Émilie Daoust et Martin Rochon étaient parmi les 7 votants qui ont eu à se prononcer sur l’appel de la disqualification. Il y a eu 8 personnes autour de la table qui ont donné leurs arguments avant de voter mais le commissaire de la HRL, Didier-Bernard Séguin, n’était pas du nombre des décideurs. « Conformément aux règles établies, le commissaire aux courses n’a pas pris part au vote, permettant ainsi de maintenir un nombre impair de votants », a fait savoir la HRL.
Voici l’essentiel du texte envoyé aux médias en lien avec la disqualification confirmée de Nicolas Rousse : « Le comité de la HRL (Hydroplane Racing League) a pris la décision de maintenir la disqualification de l’équipe H-225 au championnat 2023, à l’issue d’un vote secret des membres du comité de la HRL. Cette décision fait suite à un appel de l’équipe H-225 concernant la sanction qui lui avait été infligée.
Lors de l’inspection, l’inspecteur et un consultant technique de la HRL, accompagné du pilote du chef d’équipe (???) du H-225, ont minutieusement mesuré la pièce en question à l’aide de trois verniers, dont celui de l’équipe 225, ainsi qu’un micromètre. Il est à rappeler que la mesure réglementaire pour cette pièce est de 1,00 pouce, ce qui signifie qu’une mesure de 1,003 pouces aurait été considérée conforme. Cependant, dans ce cas précis, les mesures obtenues variaient entre 1,011 et 1,017 pouces.
Émilie Daoust, directrice générale de la HRL, a souligné que le règlement en vigueur était clair et avait été établi en 2015, sans modification depuis cette date. Elle a rappelé que très peu d’équipes n’avaient pas réussi ce test au cours des dernières années, et que le règlement avait toujours été appliqué de manière équitable. La grande majorité des équipes précédemment inspectées avaient toujours réussi cette étape.
Depuis l’apparition du moteur tel que nous le connaissons aujourd’hui, les règles n’ont pas été modifiées. Par conséquent, la sanction demeure la même : une perte de points pour le week-end de course. Émilie Daoust a tenu à préciser que si une telle inspection s’était produite à Cambridge et avait été non conforme, les points recueillis au cours de la fin de semaine auraient également été retirés. Dans cette situation, le retrait des points de Beauharnois prive malheureusement l’équipe de toute chance de remporter le championnat.
La directrice des communications, Janick Tétreault-Moïse, a également exprimé sa déception face à des commentaires disgracieux qui ont ciblé personnellement des membres importants de l’organisation et ont terni la réputation d’une équipe dévouée et passionnée. Certains d’entre eux ont consacré plus de 30 ans de bénévolat au monde des courses, travaillant inlassablement pour atteindre des normes de perfection, des puits fonctionnels, des résultats efficaces, une convention professionnelle, un test de capsule professionnel, des courses toutes les 15 minutes, et bien plus encore.
Elle a souligné que la HRL partageait la déception de Nicolas Rousse et de son équipe concernant la situation, et que personne ne méritait les reproches actuellement formulés par certains amateurs. Elle a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait malheureusement pas d’un concours de popularité. La HRL demeure engagée à préserver l’intégrité et l’équité de la compétition, tout en encourageant la passion et le dévouement des équipes de course. »