Une triste performance des officiels a gâché ce qui se tramait comme une bonne soirée pour les Braves de Valleyfield et leurs partisans, jeudi soir à l’aréna Salaberry.
Félix-Olivier Beaudin a marqué le premier but des Braves, son 12e de la saison, jeudi soir face au Collège Français de Longueuil.
(Photo : Tobi-Lynne P. Payne)
Les arbitres Matthew Woodworth et Émile Charron ont sévi à répétition contre la troupe campivallensienne tout en offrant un libre passage au Collège Français de Longueuil pour permettre aux visiteurs de l’emporter au pointage de 7-2.
Les Braves jouaient avec confiance en première période et ils semblaient vouloir plancher sur leur victoire de 4-2 remportée 48 heures plus tôt aux dépens de l’Éverest de la Côte-du-Sud. Les locaux ont répliqué au but marqué par Chris Roy (21e) au milieu de l’engagement pour prendre les devants, 2-1.
Félix-Olivier Beaudin (12e) est passé au travers la défensive longueuilloise pour aller déposer la rondelle derrière le gardien Simon Bérubé à 11 :22. Peu après, le joueur du match chez les Braves a alimenté Di D’Abram Mianscum (6e) qui a déjoué à son tour le portier du Collège Français à 15:09. Les Braves avaient l’avantage dans les tirs au filet, 16-15, après 20 minutes de jeu mais les réjouissances ont été de courte durée.
Tout a changé quand les officiels ont décidé d’enclencher un défilé à sens unique en direction du banc des pénalités et ce, du côté des Braves. Le Collège Français a bénéficié des 8 premiers avantages numériques, évoluant à 5 contre 3 pendant de longs moments, pour prendre le contrôle de la rencontre grâce à 6 buts sans riposte.
Longueuil y est allé de 5 buts en 5 minutes et 10 secondes, ceux de Frédérick Latendresse (28e), Chris Roy (22e), Tommy Bouchard (9e), Zachary Racicot (8e) et Olivier Denis (14e), pour ne plus être inquiété par la suite. Le portier campivallensien Gabriel Boissonneault a eu beau résister pendant un certain temps, c’était trop face à la meilleure équipe de la Ligue Junior AAA du Québec. Après deux périodes, le Collège Français avait « 4 en 8 » en supériorité numérique et les Braves, « 0 en 0 ».
Aucun bon sens
Les quatre jeux de puissance offerts aux Braves en 3e période se sont avéré une mince consolation, d’autant plus que certains ne se sont jamais rendus à terme en raison de punitions douteuses décernées à l’équipe locale. Le Collège Français, qui a fermé les livres avec « 4 en 12 », n’a pas vraiment besoin de ça pour gagner.
L’évaluation du travail des officiels aurait dû se traduire par le constat suivant : une punition de deux minutes pour arbitrage antisportif et un dix minutes additionnel pour avoir tourné le match en dérision. L’entraîneur-chef des Braves, David Rochon n’y est allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer la situation.
« Ça n’a aucun bon sens. L’arbitre Matthew Woodworth l’a échappé et ce n’est pas la première fois que ça arrive contre nous. On jouait bien en première et il est venu tout ‘’scrapper’’ ça en 2e période », déplore le « coach ».
« C’est certain que nous avons commis des infractions mais le Collège Français n’a pas été si sage. C’est ridicule de recevoir 8 punitions de suite sans avoir droit à un seul avantage numérique. Ils ont chargé notre gardien et on a été pénalisé pour avoir eu à peine un patin dans le demi-cercle. Des punitions à Jérémy Bisson et Xavier Black ont été pour le moins douteuses », affirme-t-il.
David Rochon estime que les supporters des Braves ne méritent pas un tel traitement. « Nous avons la meilleure ambiance et la meilleure foule de ligue. Cette mauvaise performance des officiels est inacceptable. »
Les Braves ont fait appel aux services de l’attaquant Alexandre Rochefort pour remplacer Karl Ste-Marie alors que les défenseurs Benjamin Leblanc (dos) et Étienne Parent (repos) étaient absents. Le gardien Jasmin Simon a été rappelé par les Huskies de Rouyn-Noranda et il pourrait être de retour pour les prochains matchs des Braves, mercredi soir à Saint-Jérôme et jeudi à l’aréna Salaberry contre le Titan de Princeville.
