« Que se passe-t-il avec les Panthères de Valleyfield »? Plusieurs personnes se sont probablement posé cette question durant la saison estivale alors que les joueuses de l’organisation se sont illustrées sur les terrains de balle rapide. Les membres de l’équipe U13-1 ont conclu leur saison en rapportant l’argent en sol campivallensien, lors du Festival le plus important de leur catégorie.
L’histoire de l’équipe U13-1 est celle de jeunes filles se consacrant corps et âme à leur sport, de joueuses déterminées qui ont fait un travail exceptionnel en amont de la saison pour parvenir à se hisser jusqu’en finale provinciale. C’est également l’histoire de deux frères, qui partageant depuis leur enfance une passion commune pour la balle-molle. Deux frères, qui depuis quelques années déjà, forment une équipe dont les compétences et les connaissances sont reconnues au-delà de l’organisation locale. Entourés de Jean-François Fournier, les frères Trépanier se dévouent entièrement à transmettre leur passion et leur amour du sport à leur fille respective et à leurs coéquipières.
Au début de la saison, tel que l’indique l’entraineur-chef Pier-Luc Trépanier, la force de l’équipe reposait majoritairement sur la puissance des quatre lanceuses, soit Victoria Jodoin, Kelyanne Desrochers, Romy Trépanier et Alice Rochon. Parmi les douze joueuses composant l’équipe, cinq d’entre elles n’avaient jamais pratiqué ce sport et plusieurs entamaient leur première année dans cette catégorie.
Il était essentiel que les entraineurs parviennent à instaurer une cohésion entre les joueuses tout en enseignant les rudiments de la balle-molle à celles qui se sont présentées au bâton sans expérience. Rapidement, chacune des joueuses à démontrer son potentiel. Les entraineurs ont alors misé sur l’importance de la frappe et maximisé le travail au bâton.
L’équipe a terminé la raison régulière en cinquième position de sa division. Notons que les conditions météorologiques influencent le résultat puisque l’équipe n’a joué que dix parties sur les douze prévues au calendrier. C’est avec la marque de cinq victoires, cinq défaites, que s’est conclue la saison des U13-1.
Un Festival provincial : un parcours spectaculaire
La première partie à peine entamée, que le terrain occupé par les U13-1, attirait l’attention de tous. Les joueuses se sont rapidement imposées. L’équipe a incontestablement démontré la puissance de sa frappe lors de chaque de leur présence au bâton. Les lanceuses ont endossé leur rôle avec brio et la défensive s’est démarquée par sa lecture du jeu et la maitrise de ses acquis.
Soulignons qu’à deux reprises, la joueuse Romy Trépanier à propulser la balle hors du terrain, causant une onde de choc dans les gradins. D’ailleurs, partout dans le parc Derek-Aucoin, situé à Boisbriand, on pouvait entendre les gens parler de l’exploit de cette joueuse des Panthères. « C’était très touchant de voir ma fille réaliser son premier coup de circuit. C’est un moment qui restera gravé à jamais tant pour elle, que pour moi », souligne Pier-Luc Trépanier.
Finale provinciale
C’est en remportant les quatre parties disputées que les Panthères U13-1 se sont hissées en finale, durant laquelle, elle s’est mesurée contre les Rocket de Bellechasse. Soulignons que lors de la demi-finale et de la finale, les joueuses des Panthères ont affronté des équipes qui ont terminé la saison en tête du classement de leur région.
Après un parcours presque sans faille, les Panthères se sont inclinées devant les Rocket, non sans laisser leurs marques sur le terrain sur lequel elles ont tout donné. Les joueuses ont fait preuve d’un esprit d’équipe combatif. Tel que le mentionne leur entraineur, elles étaient plus déterminées que jamais.
De joueurs à entraineurs
Martin et Pier-Luc Trépanier ont connu un parcours élogieux. Mordus de balle-molle, les jumeaux Trépanier ainsi que leur frère, ont évolué dans les Élites de Salaberry-de-Valleyfield. Pier-Luc confie avec modestie avoir participé avec son équipe à cinq Championnats canadiens majeur de la Petite ligue.
« En 1999, l’équipe de mon frère a perdu en finale et cette année-là, le gagnant avait son laissez-passer pour Williamsport, mentionne-t-il fièrement après avoir souligné combien vivre l’expérience de la finale provinciale en compagnie de son frère avait une signification particulière pour lui.