Intitulé La bouche pleine, le premier roman de la journaliste Elisabeth Massicolli est disponible en librairie depuis le 8 septembre dernier.
Native de Beauharnois, l’autrice qualifiée de millénariale féministe amoureuse des mots, propose aux lecteurs un roman qui dépeint parfaitement la réalité des femmes de sa génération. Chose certaine, la plume d’Élisabeth ne fait pas dans la dentelle et n’a pas de scrupule à écrire les faits tels qu’ils sont. Dans la foulée de la littérature trash urbaine, l’autrice tire aisément son épingle du jeu en ramenant en pleine lumière le côté âpre de la féminité, du désir, du corps, de la sexualité.
L’écriture de la jeune autrice est sans concession. La narration est si réelle que le lecteur a l’impression d’assister à des tranches de vie imagées et concrètes. Il s’agit d’une immersion dans la réalité des millénaux, accentuée par les réflexions de Camille, le personnage principal qui partage généreusement ses états d’âme. Ce roman rejoindra assurément son public cible qui se réjouira de se reconnaitre dans la quête, les réflexions et la réalité de Camille.
Qui est Elisabeth Massicolli ?
Journaliste de profession, Elisabeth représente parfaitement les femmes libres, engagées et brillantes de sa génération. Elle s’exprime sans filtre et ne craint pas de dire les vraies choses. Soulignons qu’elle a été rédactrice en chef des magazines ELLE QUÉBEC et Clin d’œil. Également, elle a lancé un recueil de poésie collectif intitulé Nos plumes comme des armes, réunissant les voix de plus de 50 femmes de tous les horizons. D’ailleurs, ce recueil a remporté un franc succès en librairie, et sa vente a permis d’amasser plusieurs milliers de dollars qui ont été remis à des organismes québécois œuvrant auprès des réfugiés.