Une île, une ville… notre ville aux yeux du maire Denis Lapointe | VIVA MÉDIA Skip to main content

Salaberry-de-Valleyfield – Pour donner le ton à cette année de grandes réjouissances à l’orée du 150e anniversaire de la ville de Salaberry-de-Valleyfield, un logo a été conceptualisé.

Denis Lapointe, qui a été maire de Salaberry-de-Valleyfield pendant 22 ans, vante les mérites de « sa » ville à l’approche des Fêtes du 150e anniversaire.

(Photo : Denis Bourbonnais – La Voix Régionale)

Avec sa fontaine aux lignes simples et épurées, ses couleurs agencées au logo de la Ville ainsi qu’à la signature visuelle de la planification stratégique, cette ligne graphique suggère une ambiance à la fois festive et ludique.

Aux extrémités des jets colorés, on y retrouve des éclaboussures empruntant la forme du soleil sur le logo original de la Ville. Le clin d’œil à la fontaine du parc Delpha-Sauvé campe le caractère nautique indissociable de Salaberry-de-Valleyfield.

Denis Lapointe, qui a été maire campivallensien pendant 22 ans, assure la coprésidence des Fêtes avec Renée Demers, entrepreneure et présidente d’Atelier Quenneville. Invité à prendre la parole lors du dévoilement des activités du 150e anniversaire, le vendredi 25 août à l’édifice Jean-Besner du parc Delpha-Sauvé, M. Lapointe a évoqué les attributs de Salaberry-de-Valleyfield dans un texte pondu de sa plume, « Une île, une ville… notre ville ».

« Si forte, si fragile, elle ressemble à ça notre ville!  De l’eau elle tire sa puissance. Cette île façonnée de blessures cicatrisées de la terre causées par un fleuve ambitieux et progressiste, duquel a émergé un lieu unique, fertile et industrieux », écrit celui qui a été premier magistrat à Salaberry-de-Valleyfield de 1995 à 2017.

« Des gens qui l’habitent, est née la solidarité. La ferveur ecclésiale, puis laïque, et la persévérance académique ont permis d’y déployer une intelligence collective mise au service de la communauté. Ni riche, ni pauvre ses valeurs sont avant tout humaines.

Elle constitue l’entrée d’un vaste continent et nul ne peut s’en échapper sans devoir la traverser. Ses pionniers sont tous et toutes venus d’ailleurs. Ils y ont apprivoisé la terre, maîtrisé les eaux, allumé la flamme et l’ardeur du travail et invoqué les forces généreuses du ciel.

Aujourd’hui elle reçoit, sans honte et sans mépris, tous ceux et celles qui la choisissent comme terre d’accueil. Cette ville a atteint un niveau d’autonomie enviable et exerce, sur le monde, un effet d’attraction qu’on admire et convoite. Lorsqu’on y vient, ne serait-ce que par nécessité, on ne la quitte jamais.

Son histoire est un microcosme de ce que toute l’Amérique a produit de mieux, l’imagination et la créativité en étant les témoins. « Du travail jaillit la lumière » est sa devise. Des hommes et des femmes la modèlent au quotidien et en préservent un environnement naturel et luxuriant.

Le spectacle lumineux des paysages qu’elle offre à ses habitants et à ses visiteurs est le reflet de sa nature savamment exploitée. « Les éléments : l’eau, la terre, le feu et l’air s’y conjuguent en harmonie. Cette ville tient à la fois du passé, du présent, de l’avenir, et aussi de labeur et de fierté. Cette ville, c’est notre ville », a énoncé Denis Lapointe.

Denis Bourbonnais

Journaliste

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