Andrew Tate prône le choix de couloir pour la finale Grand Prix | VIVA MÉDIA Skip to main content

Salaberry-de-Valleyfield – Comme c’est le cas depuis quelques années, Andrew Tate se voit accorder un espace de choix dans cette édition spéciale vouée aux Régates de Valleyfield. Le pilote de Walled Lake (Michigan) n’est pas un Campivallensien ni un francophone du Québec, mais il est devenu la coqueluche des fans des courses d’hydroplanes depuis qu’il a exhibé son pilotage électrisant pour la première fois en 2015.

Le « Wild One » GP-71 piloté par Andrew Tate dans un duel avec Jack Lupton et le « GP-33 » à Sorel-Tracy le mois dernier.

(Photo : Guy Quevillon)

Vainqueur dans la finale du Grand Prix de Valleyfield au cours des deux dernières années, le coureur âgé de 34 ans tentera de réussir ce qui n’a jamais été accompli dans la riche histoire de la classique du sport motonautique : le tour du chapeau. Andrew tentera effectivement d’aligner un 3e sacre consécutif, un exploit encore inédit depuis l’avènement du Grand Prix de Valleyfield en 1967.

Plus d’un demi-siècle de compétitions ont défilé dans la classe Grand Prix sur la baie Saint-François et seulement 4 pilotes sont parvenus à remporter le titre tant convoité deux années d’affilée : Bill Hodge (1971-1972), James Sypherd (1974-1975), Jean Théorêt (1994-1995, 1997-1998) et Bert Henderson (2016-2017). Dans le cas du pilote de Brockville (Ontario), il a triomphé 4 fois en 6 ans, de 2012 à 2017.

Andrew Tate, quant à lui, pourrait recevoir le drapeau quadrillé une 3e fois de suite avec la même embarcation qui aura changé de nom à autant de reprises. Le « Steeler » GP-777, en 2022, a fait place au « Hydrofish » GP-88 l’an dernier puis à l’appellation « The Wild One » GP-71 en 2024.

Ayant toujours eu confiance en ses moyens, le champion défendant aime ses chances de célébrer un autre triomphe. « Il faut que tout se passe bien en même temps, mais nous avons la meilleure équipe et une machine exceptionnelle », affirme Andrew Tate. « La compétition sera encore plus forte avec la participation des écuries de Grand Prix America. On peut se réjouir du fait que les deux associations ont pu s’entendre. Je crois tout de même que les équipes de la HRL auront l’avantage, étant plus habituées avec le parcours étroit à Valleyfield », devait-il signifier.

Préférence au 2e couloir                                                                                             

L’année dernière, Andrew Tate et Jeff Bernard, à bord du « Bad Influence » GP-79, ont été engagés dans une bataille épique qui s’est traduite par l’une des plus spectaculaires finales du Grand Prix de Valleyfield. Même s’il a disputé la course à partir du corridor intérieur pour finalement l’emporter, Andrew estime que le 2e couloir est maintenant plus favorable sur le Circuit Robert-Théorêt.

« Je crois que le pilote qui obtient le plus grand nombre de points lors des qualifications devrait avoir le choix de couloir plutôt que de s’élancer à l’intérieur », avance le champion GP des deux dernières saisons dans la Ligue de Régates d’Hydroplanes.

Toujours aussi passionné, Andrew conduit rien de moins qu’une demi-douzaine d’embarcations dans autant de catégories en 2024. En H1 Unlimited, il a réalisé la plus haute vitesse (165,8 milles à l’heure) à bord du « Miss Goodman Real Estate » U-91 aux essais printaniers de Tri-Cities (Washington) et il part favori dans l’ex-Miss Homestreet Bank U-1 que Dylan Runne pilotait en 2023. Andrew a d’ailleurs enlevé les honneurs du premier événement H-1 Unlimited de la saison à Guntersville (Alabama).

Aux Régates de Valleyfield, Andrew espère pouvoir mener le « Penzoil » H-300 en Hydro 350 advenant que les réparations soient complétées à la suite d’un sévère accident survenu en mai à Decatur (Illinois). Il occupera le siège de 3 autres bateaux en 2024, soit le « Penzoil » NM-30 avec lequel il a établi un record mondial cette année en « National Modified », le « Fenom Ventures » no 14 dans la série F1 (Sportscraft) ainsi qu’un nouveau bateau hors-bord de type runabout dans les courses Marathon de longue distance.

En guise de conclusion, Andrew souhaite faciliter le passage de son frère Brent Tate aux hydroplanes « inboard », lui qui a repris goût au sport motonautique après avoir fait ses débuts à l’âge de 7 ans dans les hors-bord avant de poursuivre une carrière comme hockeyeur de 2007 à 2017.

Denis Bourbonnais

Journaliste

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