Solargise ne s’implanterait plus à Salaberry-de-Valleyfield | VIVA MÉDIA Skip to main content

Annoncée en grande pompe en septembre 2018, la venue de Solargise à Salaberry-de-Valleyfield serait désormais incertaine. Selon des informations obtenues par VIVA MÉDIA, l’entreprise ne procèdera pas à la construction d’une usine de fabrication de panneaux solaires en sol campivallensien.

Le 26 septembre 2018, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield a entériné la vente d’un terrain à l’entreprise britannique en prévision de la construction d’une usine. Selon les prévisions, le projet de 900 M$ permettait la création de 450 emplois. Dans les informations obtenues par VIVA MÉDIA, il est possible de constater que l’entreprise britannique a bel et bien une promesse d’achat sur le terrain, mais qu’elle n’est toujours pas propriétaire et ce, même après bientôt 1 an.

Difficile de contacter la direction de Solargise pour connaitre sa position. Les deux tentatives effectuées sont restées sans succès. Du côté de Salaberry-de-Valleyfield, le maire Miguel Lemieux s’est montré étonné des informations obtenues par VIVA MÉDIA.

« Nous avons des rencontres avec les dirigeants de Solargise environ à chaque six semaines, mentionne M. Lemieux. Notre entente avec l’entreprise prévoit qu’elle doit acheter le terrain le 19 août prochain. L’entente que nous avons signée avec Solargise prend fin à cette date. »

Le maire Lemieux se dit étonné de ne pas savoir que l’entreprise britannique aurait des difficultés à amasser la somme de 900 M$ nécessaire pour construire l’usine.

« Le 19 août, ça sera à la direction de Solargise de décider si elle se porte acquéreuse du terrain, dit-il. En aucun temps, l’entreprise ne nous a dit qu’elle ne souhaitait plus s’implanter à Salaberry-de-Valleyfield. Nous avons eu des rencontres récentes avec les représentants de Solargise et ils n’ont jamais fait mention qu’il y avait des doutes. Même que des tests ont été effectués et ils étaient satisfaits. «

Outre le fait de ne pas faire de profits avec la vente du terrain prévu, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield ne devrait pas absorber de perte financière si Solargise ne s’installe pas dans la Capitale régionale du Suroît. « Tous les services qui ont été amenés dans le secteur sont répartis entre les contribuables. « Il n’y a rien qui est assumé par la ville, précise Miguel Lemieux. Les propriétaires des terrains paient pour les services. Si ce n’est pas Solargise, ça sera l’autre propriétaire. Mais 100 % de la facture est aux riverains. »

Steve Sauvé

Journaliste

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