Danielle Latulipe était bien loin de se douter que son séjour à Acapulco allait prendre une tournure dramatique le mardi 7 septembre. La dame de Saint-Anicet était seule dans la maison d’une amie lorsqu’un séisme de magnitude 7,1 a retenti.
Il était approximativement 21 h, lorsque l’événement est survenu. Mme Latulipe explique qu’en l’espace d’une seconde, que l’immeuble dans lequel elle se trouvait s’est mis à trembler. « J’étais au troisième étage. Il y a eu comme un grondement et tout l’immeuble a tremblé. Je me suis alors habillé en vitesse, mis la main sur mon passeport et je suis sortie dans la rue. Il y avait plein de monde à l’extérieur. Je n’ai même pas eu le temps de réaliser ce qui se passait. »
Dommage considérable
Inévitablement, un tremblement de terre de cette magnitude fait des dommages considérables. « Des immeubles sont endommagés, confie Danielle Latulipe. Un mur de la maison dans laquelle je me trouvais s’est écroulé. Les vitrines de plusieurs immeubles se sont fracassées. C’est le cas pour plusieurs banques. Donc, la garde nationale est sur place afin d’assurer la sécurité. »
Selon les médias locaux, l’épicentre se trouve à 11 km au sud-est d’Acapulco, dans l’État de Guerrero. Danielle Latulipe explique qu’en moins de 24 heures, plus de 150 répliques ont été ressenties.
Notons que le dernier tremblement de terre important au Mexique (également de magnitude 7,1) était survenu le 19 septembre 2017 et avait causé le mort de 369 personnes. En 1985, un séisme de magnitude 8,2 sur l’échelle de Richter avait causé la mort de 10.000 personnes. Quelque 30.000 autres avaient été blessées.
Solidarité
Mme Latulipe précise que la solidarité des Mexicains est impressionnante. « Nous étions dans la rue et on pouvait sentir la solidarité. Les gens prenaient soin les eux des autres. Je lève mon chapeau à ce peuple. Dans mon cas, j’ai été relocalisé à environ 10 kilomètres de l’endroit où je me trouvais lorsque la situation s’est produite. À la suite du séisme, il y a eu une alerte au tsunami, mais celle-ci a été enlevée quelques heures plus tard. »
La sexagénaire n’était pas à Acapulco pour se détendre à la plage. Elle était en repérage. Amoureuse des voyages depuis quelques années, elle souhaitait trouver un endroit pour y passer l’hiver. « J’ai eu le temps de trouver, dit-elle. Je compte revenir pour y passer l’hiver dès la fin décembre. »
Des fins de voyage difficiles
Danielle Latulipe vit une fois de plus une fin de voyage difficile. Alors que son retour au Québec est prévu pour le 10 septembre, voilà que des dommages sont survenus à l’aéroport. « Il semblerait que la tour de contrôle soit endommagée. J’ai l’habitude des fins de voyage compliqué. En mars 2020, j’étais ici lorsque la Covid-19 a fait son apparition. Je me suis retrouvée sans vol pour revenir. J’ai finalement réussi à trouver un vol avec escale, mais ce n’a pas été de tout repos. »
Malgré les deux mésaventures, Danielle Latulipe n’entend pas cesser de voyager.