Une infirmière affectée au Centre Doctor-Aimé-Leduc, affilié au Centre de soins et de santé de la Montérégie-Ouest, a été suspendue pour une journée puisqu’elle n’a pas été en mesure de respecter les directives de ses supérieurs par faute de personnel sur place.
Le syndicat des professionnelles en soins du Québec (FIQ) a mis en ligne sur son site internet, une pétition afin de faire renverser la décision. Il est possible d’apprendre que les professionnelles en soins du Québec demandent au CISSS Montérégie-Ouest de retirer la suspension disciplinaire, qualifiée d’injustifiée, déraisonnable et abusive, imposée le 4 octobre dernier à une professionnelle en soins du CISSSMO, infirmière au CHSLD Docteur-Aimé-Leduc, et de lui faire des excuses écrites. Elles appuient ainsi les démarches du Syndicat des professionnelles en soins de la Montérégie-Ouest qui estime que l’employeur fait subir de la maltraitance organisationnelle tant aux professionnelles en soins qu’aux patients.
La fin de semaine des 27 et 28 juillet dernier, 24 salariées étaient présentes sur 40 au Centre Docteur-Aimé-Leduc, situé à Salaberry-de-Valleyfield. L’employeur n’a donc pas été en mesure d’assurer une présence de personnel clinique au-delà de 60% du minimum requis pour administrer les soins. Pour le SPSMO, cette situation est inacceptable et dangereuse.
Malgré la température caniculaire sévissant cette fin de semaine, l’employeur a transmis une directive à cette professionnelle en soins, déjà responsable de l’unité de réadaptation en plus d’assumer la fonction d’assistante-infirmière chef ces journées-là. Elle devait lever l’ensemble des 180 résidents et ce, peu importe son jugement clinique. Malgré tous les efforts déployés par l’ensemble des salariées du CHSLD, les équipes de travail ne sont pas parvenues à lever l’ensemble des résidents au cours de cette fin de semaine.
À la suite de ces évènements, l’employeur a rencontré cette professionnelle en soins afin de l’informer qu’il considérait qu’elle avait délibérément pris la décision de ne pas lever tous les résidents et que, par cette décision, elle avait fait preuve d’un manque de jugement professionnel et d’insubordination. Elle a été suspendue pour une journée. Selon la FIQ, cette suspension disciplinaire est injustifiée, déraisonnable et abusive.
Le CHSLD Docteur-Aimé-Leduc, situé à Salaberry-de-Valleyfield, offre des services à plus de 180 résidents présentant une lourde perte d’autonomie ainsi qu’à une clientèle en soins palliatifs et en réadaptation. Un plan de contingence, implanté en juin dernier, prévoit le nombre de présences cliniques obligatoires pouvant contribuer aux soins directs aux résidents. Ce plan indique aussi certaines activités pouvant être délestées dans les situations de manque de personnel. Des mesures pouvant aller jusqu’au temps supplémentaire obligatoire y sont aussi indiquées pour remplacer les absences.
Selon la lettre accompagnant la publication, le syndicat précise que :
Cette professionnelle en soins ne pouvait répondre aux demandes de l’employeur à cause d’un nombre insuffisant de personnel
Par ses décisions, le CISSS Montérégie-Ouest fait subir de la maltraitance organisationnelle aux professionnelles en soins du FIQ-SPSMO ainsi qu’aux résidents qui vivent dans ses CHSLD.
Les conditions de travail difficile se généralisent dans le réseau de la santé au Québec, et que nous considérons que l’ensemble des professionnelles en soins sont à risque de subir de telle mesure.
« Nous soussignés, demandons au CISSS Montérégie-Ouest de retirer la suspension imposée le 4 octobre 2019 à cette professionnelle en soins, infirmière au CHSLD Docteur-Aimé-Leduc et de lui présenter des excuses écrites », conclut la missive signée par plusieurs membres de la FIQ.
Sait pas la faute de l’infirmière si y manquait des responsables cette journée la .. Pour quoi dire qu’elle a pas fait sa job professionnellement quand qu’ils manquent beaucoups de staff … Elle a tout a fait bien fait sa job !! Donner lui ce qu’elle mérite des excuse par écrit et sa journée de salaire suspendu …