Une fillette décède à la suite de deux mauvais diagnostics | VIVA MÉDIA Skip to main content

Un couple de Howick vit des moments déchirants. Leur fillette, âgée de 11 ans, serait décédée à la suite d’un mauvais diagnostic de la part de deux médecins.

La fillette est décédée le 14 mars à la suite d’une méningite. (Photothèque)

Pour des raisons évidentes, les noms de l’enfant ainsi que de ses parents ne sont pas révélés dans l’article. Celui-ci a été écrit à la suite d’une publication de la mère sur les réseaux sociaux.

Perdre un enfant doit certainement être la pire souffrance pour un parent. Lorsque ce drame survient, le sentiment d’impuissance prend toute la place. Cependant, une chose semble certaine, les parents ont consulté non pas à une occasion, mais bel et bien à deux occasions, et ce, dans des hôpitaux différents.

Le 1er mars dernier, la fillette n’allait pas bien. Les parents se sont donc rendus à l’Hôpital Barrie-Memorial à Ormstown afin de faire examiner leur fille. Le premier diagnostic est tombé. Le médecin a décelé une otite perforée. D’ailleurs, selon la mère, la fillette avait du sang dans l’oreille. Afin de traiter l’infection, le médecin a prescrit des gouttes pour les oreilles et des antibiotiques.

Devant l’état de la fillette, les parents ont consulté un autre médecin le 7 mars. Cette fois, ils se sont présentés à l’hôpital Sainte-Justine à Montréal. À cette occasion, le médecin a diagnostiqué une gastro. Qu’il était recommandé que la gamine reçoive du pedialyte afin d’éviter la déshydratation puisque l’enfant vomissait tout ce qu’elle tentait de boire et manger. Le médecin a également suggéré d’arrêter le traitement pour l’otite.

Fait à souligner, la mère assure avoir informé le médecin que sa fille avait des troubles de vision et des douleurs aux jambes. Or, le médecin aurait répondu que cela ne l’inquiétait pas.

Le mardi 14 mars, alors que la mère se préparait à quitter pour le travail et que l’enfant restait à la maison avec son père, la fillette a demandé à sa mère un bisou et un câlin. Elle a également demandé à son père de lui mettre un coussin sous les jambes puisqu’elle avait de la douleur.

« Une minute après, elle a cessé de respirer, écrit la mère. Son père a tenté de la réanimer jusqu’à ce que les paramédics arrivent. »

Transportée à l’hôpital d’Ormstown, le personnel médical est parvenu à avoir un rythme cardiaque. Cependant, durant le transfert de la fillette vers l’hôpital Sainte-Justine, elle a refait un arrêt cardiaque qui lui a été fatal.

« La coroner nous a dit que notre fille avait une méningite. Ça n’a aucun sens qu’aucun des deux hôpitaux n’a passé aucun test. Nous avons perdu notre fille à cause de la négligence de ces deux hôpitaux. »

La mère conclut sa publication en avouant que la famille vit des moments difficiles. L’équipe de VIVA MÉDIA tient à offrir ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de ce petit ange parti beaucoup trop tôt.

Du côté du service des communications de l’hôpital Sainte-Justine, la conseillère-relation médias et relations externes, Justine Mondoux-Turcotte explique qu’en vertu de la confidentialité, le CHU Sainte-Justine ne commente pas de cas particuliers.

« Les équipes du CHU Sainte-Justine mettent tout en œuvre pour offrir les meilleurs soins et services sécuritaires aux patients et épauler les familles dans la maladie. Le CHU Sainte-Justine offre ses plus sincères sympathies aux parents et à la famille de la jeune fille », fait savoir Mme Mondoux-Turcotte.

 

Steve Sauvé

Journaliste

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