Une éclosion de la Covid-19 au CHSLD d’Huntingdon | VIVA MÉDIA Skip to main content

Le Centre d’hébergement du comté de Huntingdon compte quelques cas de la Covid-19. En date du 23 septembre, 2 résidents avaient reçu un résultat positif, deux autres étaient en attente de confirmation et 2 employés avaient dû se soumettre à un test de dépistage. Quelques jours plus tard, le 25 septembre, d’autres patients ont aussi été déclarés positifs.

Les employés de l’établissement de santé ont tous été avisés de la situation. D’ailleurs, une note interne a été acheminée aux travailleurs. Dans le document expédié par la responsable PCI Jardins Roussillon, intermédiaire HSL, il est possible d’apprendre que le niveau d’intervention est catégorisé comme jaune.

L’éclosion semble être située au 2e étage de l’établissement. Dans la note aux employés, il est précisé qu’ils doivent surveiller l’apparition de symptôme au moins une fois par jour chez les usagers et le personnel de l’unité afin d’appliquer rapidement les mesures requises. Également, il est inscrit que le personnel doit insister sur l’application des pratiques de base et des précautions additionnelles de manière rigoureuse et que désormais, que les transferts inter unités sont interdits.

Toujours dans la note de service, il est indiqué que le dépistage de tous les usagers de l’unité (2e étage) est à planifier.

Du côté du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest, Jade Saint-Jean, conseillère-cadre aux communications externes, relations médias et ministérielles, réfère au tableau des cas confirmés et de décès par CHSLD et RPA qui est publié quotidiennement afin de connaitre le déroulement de la situation.

La présidente du Syndicat des professionnelles en soins de la Montérégie-Ouest, Mélanie Gignac confirme qu’en date du 25 septembre, que 5 patients ont reçu un diagnostic positif à la Covid-19. Dans un entretien avec le syndicat, en date du vendredi 25 septembre, il a été précisé que le CISSSMO avait déposé une demande au ministère afin d’obtenir le droit d’appliquer la mesure de l’arrêté 007 sur le déplacement obligatoire du personnel.

« Nous ne voyons pas la lumière au bout du tunnel à retourner à des mesures correctives, mentionne Mme Gignac. Ces mêmes mesures, qui ont forcé le déplacement de nos membres, ont grandement fragilisé les professionnels en soins lors de la première vague. Cela a résulté à plusieurs démissions, arrêts maladies et retraites anticipées. L’employeur se disait prêt pour la deuxième vague? »

Steve Sauvé

Journaliste

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